Waze : vers la fin des signalisations de radars sur la célèbre application ? Plus de détails dans les lignes qui suivent…
Que faut-il connaître sur Waze ?
Disponible sur les plateformes iOS et Android, Waze est devenu l’une des applications de navigation les plus utilisées dans le monde entier. Son atout ? Elle est principalement utilisée en temps réel.
L’application permet aux utilisateurs de signaler et de partager des informations sur les conditions de circulation en direct (embouteillages, accidents, présence d’animaux sur la route, travaux routiers, radars de vitesse,…).
Les utilisateurs peuvent interagir avec la communauté en signalant les incidents rencontrés sur la route et en confirmant les signalements d’autres conducteurs.
Depuis que Google Maps, Waze est en perte de vitesse. Contrairement à cette dernière, Maps se limite uniquement à communiquer des itinéraires. Ce dernier ne partage en effet aucune information avec une communauté.
L’application mobile pourrait bientôt disparaître. Effectivement, si Google souhaite changer de modèle économique, Waze risque de fusionner voire disparaître la signalisation des radars en temps réel.
En 2021, rappelons que Waze a bien failli perdre un grand nombre d’utilisateurs suite à une proposition du ministère de l’Intérieur.
Cette proposition visait à interdire aux applications GPS de signaler les contrôles routiers. Face à cette menace, les applications ont décidé de saisir le Conseil constitutionnel pour défendre leurs droits et arguments.
Waze : vers la fin des signalisations de radars ?
Fort heureusement pour les utilisateurs de Waze, le Conseil a tranché en leur faveur en soulignant que « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux ».
Malgré cette victoire, « la communication d’informations en temps réel pourrait être interdite dans certains cas » et être soumise à la décision des préfets.
Ainsi, dans des situations d’arrestation de véhicules à grande vitesse, de recherche de criminels ou encore d’alertes terroristes, « un blocage temporaire des signalements pourrait être autorisé ».
Alors que l’application fait face à un licenciement de plus de 12 000 collaborateurs, son avenir est incertain. Son sort sera déterminé par les décisions gouvernementales et les négociations avec Google dans les semaines à venir.