Waze : cette nouveauté sur l’application qui ne plaît pas du tout aux automobilistes. Plus de détails dans nos prochaines lignes.
Si les conducteurs ont trouvé LE moyen de rester constamment informés, ce qui leur a toujours permis de déjouer les limitations de vitesse. Cette nouveauté sur l’application Waze ne plaît pas aux automobilistes.
« Un moyen facile de faire ralentir les conducteurs sur nos routes. Merci Waze »
Au Royaume-Uni, la police du comté de Surrey a trouvé lui aussi, un moyen bien original de « tirer profit de cette habitude, en signalant elle-même des contrôles de police imaginaires« , est-il rapporté dans les colonnes de BFMTV.
C’est la police locale elle-même qui en a vendu la mèche sur Twitter. Elle révèle utiliser Waze pour freiner les voitures qui roulent trop vite, en signalant des points de contrôle à l’attention des utilisateurs de l’application.
« Nous ne mettons absolument pas de marqueurs de police au hasard sur Waze pour nos patrouilles, non – jamais. Un moyen facile de faire ralentir les conducteurs sur nos routes. Merci Waze », indiquait avec humour la police du Surrey sur le réseau social à l’oiseau bleu.
Comme l’ont souligné les autorités britanniques, certains points affichés sont totalement fictifs.
Souvent, aucune patrouille ne stationne à ce moment bien précis. Le choix du lieu n’est pas aléatoire et il représente une zone dangereuse non suffisamment prise en compte par les véhicules.
« Nous ne sommes pas responsables des coupes drastiques de budget au cours des dernières années qui ont décimé les forces de police dédiées à la sécurité routière« a répondu le compte Twitter de la police de Surrey, face aux nombreuses critiques portant sur cette stratégie.
Les limites de ce contrôle fictif.
En détournant un usage classique de l’application Waze, la police déclenche le réflexe attendu du conducteur, soit le fait de lever le pied de l’accélérateur à l’approche de la zone signalée, sans qu’il sache vraiment si le contrôle est bien réel ou simplement fictif.
Sa durée de vie est néanmoins réduite sur l’application, qui repose sur l’aspect collaboratif. Les utilisateurs peuvent en effet rapidement signaler que le contrôle de police est inexistant. Ils peuvent alors le faire supprimer.
Selon toujours la police locale, la durée de vie d’un point de contrôle fictif va seulement d’une dizaine à une vingtaine de minutes. « Tout est bon à prendre » conclut-elle sur Twitter.