Créées depuis 1990, les procédures de surendettement permettent aux foyers dont le dossier est accepté de jouir de plusieurs mesures de protection dont la suspension des poursuites ainsi que le paiement des dettes, voire leur effacement total.
Selon Capital, « le nombre de dossiers de surendettement déposés auprès de la Banque de France a diminué en 2022 ». Voici quels sont les Français surendettés, selon la banque de France ! On vous décrypte les différents profils existants.
Voici les Français surendettés selon la banque de France
Voici les portraits robots des Français surendettés dévoilés lors de la présentation de l’enquête typologique du surendettement 2022, ce lundi 6 février.
Il s’agit principalement selon la Banque de France, « de femmes, avec enfant(s), vivant dans les Hauts-de-France ou dans le Centre-Val de Loire, avec des revenus inférieurs au seuil de pauvreté ».
« Les actifs âgés de 25 à 64 ans, et plus particulièrement la tranche allant de 35 à 54 ans, sont les plus nombreux ». Les personnes isolées – célibataires, veuves ou divorcées – sont “plus exposées” à ce risque, Peut-on lire dans les colonnes de Capital.
A elles seules, « les familles monoparentales représentent 21% des dossiers, soit plus du double de leur part dans la population ».
Les régions les plus touchées par le surendettement.
« Les Hauts-de-France (Eure, Pas-de-Calais, Somme, Aisne), le Centre (Creuse, Indre, Cher, Allier, Nièvre, Saône-et-Loire), la Haute-Normandie (Eure, Seine-Maritime), une partie de la Nouvelle-Aquitaine et du Grand Est » sont en premières lignes du surendettement.
« Les banques détiennent 68% des créances des ménages, pour un total de 4,3 milliards d’euros en 2022 (-12% sur un an)« .
Plus des 2/3 des Français en situation de surendettement ont un niveau de vie inférieur au SMIC net, contre 21% des foyers français.
50% des foyers surendettés n’ont pas de revenu pour éponger leurs dettes, « les rentrées d’argent – le revenu médian atteint 1.084€ seulement – ne suffisent pas pour subvenir aux besoins essentiels du ménage ».
« 24% des débiteurs sont au chômage. Et même lorsqu’ils disposent d’un emploi, les surendettés sont avant tout employés ou ouvriers aux faibles salaires. »