Voici comment un propriétaire a piégé les gens du voyage qui squattaient son terrain

Voici comment un propriétaire a piégé les gens du voyage qui squattaient son terrain
Voici comment un propriétaire a piégé les gens du voyage qui squattaient son terrain !-© Shutterstock

Voici comment un propriétaire a piégé de façon redoutable les gens du voyage qui squattaient son terrain privé ! On vous raconte tout !

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« Cela fait plusieurs fois que mon terrain est occupé. Maintenant ça suffit, se plaignait-il auprès de La Dépêche du Midi. Je leur ai laissé 48 heures pour quitter les lieux. Ils ne m’ont pas écouté, tant pis pour eux », poursuivait-il.

Exaspéré par la situation, cet habitant de Haute-Garonne a décidé d’employer les grands moyens pour contraindre les gens de voyage à partir.

Pour cela, une grue est venue déposer un bloc de béton de trois tonnes à l’entrée de son terrain, en vue de bloquer le passage des caravanes.

« À chaque fois que des gens du voyage s’installent sur mon terrain, je n’ai qu’une solution : déposer un référé au tribunal, et cela prend au moins un mois pour faire appliquer la décision et les faire quitter la place. Cette fois, ce sont eux qui vont devoir déposer un référé pour que j’enlève mon bloc de béton […]», ironise-t-il auprès du quotidien régional.

« Pour les caravanes, ajoute-t-il fier de son coup, il faudra que ces personnes paient eux-mêmes l’enlèvement du bloc que j’ai fait déposer ».

« Cette personne est complètement inconsciente » !

Une décision radicale qui n’a visiblement pas plu aux principaux concernés. « Cette personne est complètement inconsciente, s’indignait un des représentants des nomades à La Dépêche. Il y a des enfants en bas âge dans notre groupe. Imaginez qu’ils aient besoin d’être évacués d’urgence. Comment ferons-nous ? », avançait-il.

« Nous avons essayé de parler à ce monsieur, nous l’avons vu une fois, mais après il est parti, et maintenant on ne le voit plus, expliquait-il. Nous sommes venus nous installer ici car c’était la canicule, et il y a ici des arbres pour être à l’ombre… », conclut-il.