Ils sont des milliers en France à se priver tous les mois de leurs petits plaisirs, par manque de moyens. Si le quotidien de ces Français gagnant moins de 2000 euros était déjà complexe avant, l’inflation n’a fait qu’apporter sa pierre à l’édifice.
Le pouvoir d’achat constitue le principal sujet d’inquiétude pour la quasi-totalité des Français payés à moins de 2000€ net par mois : voici ce qui leur reste le 10 du mois !
Selon les chiffres de l’Insee, plus de 50% des Français ont des revenus inférieurs à 2,000€ nets par mois. 47% de ces Français sont régulièrement à découvert.
Voici ce qui reste le 10 du mois aux Français qui sont payés à moins de 2000€ net par mois !
D’après l’indicateur mensuel Finfrog RMC en décembre 2022, c’est 103 euros qui restent sur le compte en banque des Français qui gagnent moins de 2.000 euros par mois, au 10 du mois.
Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 10.000 Français.
Pourquoi précisément cette date ? Parce que c’est en moyenne autour de celle-ci que la grande majorité des « dépenses contraintes » sont prélevées sur le compte bancaire des Français.
Pour votre information, « 2/3 des dépenses récurrentes réalisées par prélèvement bancaire interviennent avant le 10 du mois ». A savoir le loyer, la facture d’électricité et de gaz, les assurances, le remboursement de crédits etc.
Plus de 65% des dépenses effectuées par prélèvement bancaire interviennent en effet avant le 10 du mois.
Comment font ces personnes pour arrondir leurs fins de mois difficiles ?
« Environ la moitié, indique Le Parisien, paient en plusieurs fois, font appel à des proches, ou encore vendent leurs affaires sur des sites d’occasion (Leboncoin, Vinted) ».
« Un quart d’entre eux, poursuit le quotidien francilien, a recours aux crédits à la consommation ou aux cartes à débit différé« .
A ses petites astuces, s’ajoutent les coups de pouces de l’État, ainsi que les primes versées par les entreprises.
« Cette réalité s’explique notamment par l’augmentation des dépenses contraintes depuis 15 ou 20 ans, avec la hausse des coûts du logement, de l’énergie et des carburants. Sans compter l’apparition de nouvelles dépenses, comme le téléphone portable, l’abonnement à Internet qui, si elles ne sont pas contraintes, sont indispensables« , a fait savoir Jérôme Fourquet.