Voici ce qui change pour les automobilistes à partir de ce samedi 1er juillet 2023. L’équipe d’Il Est Encore Temps vous fait le point.
Voici ce qui change pour les automobilistes à partir du 1er juillet 2023
Hausse de prix des transports en commun à Toulouse
En ce mois de juillet, les tarifs des transports en commun connaissent une augmentation. Après la récente hausse du prix de l’abonnement Navigo à Paris et dans sa région en début d’année, c’est maintenant la ville rose qui suit cette tendance.
La région et la société Tisseo ont légèrement augmenté les prix des titres de transport de 10 centimes, principalement sur le ticket Tribu. Ainsi, le tarif pour 10 trajets passe de 14,80 € à 15,10 €. Les autres tarifs restent inchangés.
Quid des ZFE ?
A partir de ce jour, les ZFE (zones à faibles émissions) s’étendront à de nouvelles villes. On pense particulièrement à Grenoble où une ZFE entrera en vigueur dès ce samedi.
Toutes les voitures arborant une vignette Crit’Air 5 seront désormais interdites, ce qui concerne 5200 véhicules (diesel d’avant 2001 et essence d’avant 1997) dans les 13 communes de l’agglomération grenobloise.
Les autorités espèrent ainsi réduire les émissions de particules fines et favoriser l’utilisation de véhicules plus propres et respectueux de l’environnement.
Nouvelle fiscalité…
Ce n’est pas tout ! Ce début de mois réserve une autre nouveauté en termes de fiscalité. Dirigeons-nous plutôt de l’autre côté de la frontière, chez nos voisins belges, pour découvrir les changements fiscaux qui affecteront les voitures de société à partir du 1er juillet 2023.
À partir de cette date, seules les voitures de société qui ne produisent pas d’émissions de CO2 seront déductibles à 100 % jusqu’au 1er janvier 2027. Force est de constater qu’il s’agisse plutôt d’un avantage fiscal accru pour les véhicules éco-responsables.
Par ailleurs, la cotisation CO2 augmentera pour les voitures de société acquises après le 1er juillet 2023. L’ampleur de cette augmentation tiendra compte du carburant utilisé par le véhicule ainsi que de ses émissions de CO2.
Comme vous l’aurez compris, cette évolution impactera également les Français frontaliers.