Vers la suppression des jours fériés : La France abandonne-t-elle ses traditions ?

Vers la suppression des jours fériés : La France abandonne-t-elle ses traditions ?
Vers la suppression des jours fériés : La France abandonne-t-elle ses traditions ?-© iStock

Vers la suppression des jours fériés : La France abandonne-t-elle ses traditions ? On vous fait le point sur la question.

Vers la suppression des jours fériés : La France abandonne-t-elle ses traditions ?

Tout au long de l’année, du 1er janvier au 25 décembre, les Français profitent de 11 jours fériés officiels qui ont une portée nationale. Malgré les problèmes que peut représenter le très généreux mois de mai pour les entreprises, le nombre de jours fériés ne semble pas prêt de diminuer.

Éric Piolle, maire de Grenoble issu du parti écologie-Les Verts (EELV), considère qu’il est impératif de retirer les références religieuses du calendrier et de réattribuer les jours fériés à d’autres causes.

En réaction au pistage des enfants absents à l’école durant la fête de l’Aïd-el-Fitr, Éric Piolle réclame la suppression des « références aux fêtes religieuses dans notre calendrier républicain ».

Comme l’élu l’a expliqué dans son message posté sur Twitter, il propose de déclarer « fériées les fêtes laïques qui marquent notre attachement commun à la République, aux révolutions, à la Commune, à l’abolition de l’esclavage, aux droits des femmes ou des personnes LGBT ».

« Les supprimer en partie serait une perte de repères de l’unité nationale » !

Une proposition loin de faire l’unanimité. « C’est une aberration. Notre histoire et nos fondements reposent sur une grande part de religion chrétienne », déplorait auprès de 20 Minutes, un certain Fabrice qui se dit « laïc ». « Pourquoi chambouler et foutre en l’air tout ce qu’il y a de bien ? Restons ce que nous sommes, du moment que cela nuit à personne », poursuit-il.

« A trop vouloir montrer notre laïcité, nous perdons notre identité, estime une certaine Josette. Quant à la célébration d’événements, elle peut se faire sans jour férié. Il y a les dimanches pour fêter l’abolition de l’esclavage, par exemple. »

« Les jours fériés actuels sont juste des marqueurs de notre passé, les supprimer en partie serait une perte de repères de l’unité nationale, avance quant à lui, un certain Christian. Il est donc inconcevable de les modifier sans envisager une perte de notre mémoire collective. »

« Effacer son histoire, abonde Jean-Luc, c’est se couper de ses racines ». « Un arbre qui n’a plus de racines finit par mourir », ajoute Martine.