Cette histoire est un rappel important que les personnes âgées ou en situation de handicap peuvent être particulièrement vulnérables aux abus et à l’exploitation. Il est essentiel de prendre des mesures pour les protéger en vérifiant notamment les antécédents et les références des aides à domicile avant de les embaucher.
Dans une affaire qui fait froid dans le dos, une aide à domicile surendettée a été arrêtée pour avoir volé les personnes âgées dont elle s’occupait. Un fait qui met en lumière les risques auxquels sont exposées les personnes âgées vulnérables et rappelle encore une fois l’urgence de prendre de dispositions adéquates pour les mettre à l’abris de toute forme d’abus de confiance. Voici les faits.
Une aide à domicile surendettée volait les personnes âgées dont elle s’occupait !
Le mardi 4 avril 2023, Christelle C., une aide à domicile, a comparu devant le tribunal de Beauvais dans l’Oise pour répondre à des accusations de vol à l’encontre de personnes vulnérables dont elle avait la responsabilité.
Elle est accusée d’avoir dérobé des sommes d’argent en liquide à ses victimes pour renflouer son compte bancaire, qui était à découvert. Bien que confrontée à des preuves tangibles, la prévenue n’a reconnu qu’une partie des faits qui lui étaient reprochés.
Voici comment cette aide à domicile de 52 ans procède pour voler les personnes âgées !
Dans ses actes de prédation, cette personne ne fait pas preuve de la moindre pitié envers les personnes les plus vulnérables. Elle use de stratagèmes sournois pour les tromper et les voler sans remords.
Chez une personne atteinte de cécité, elle utilise une excuse pour récupérer une somme de 300 euros cachée dans un meuble. Chez une dame âgée, elle se présente comme aidante, mais s’empare de 20 euros dans son portefeuille.
Dans une autre situation, elle profite de la confiance d’un vieil homme pour effectuer des courses et retirer 300 euros de son compte, qu’elle glisse sans vergogne dans sa propre poche.
Cette aide à domicile nie les faits et accuse ses collègues…
Au début, elle a nié les accusations portées contre elle, arguant que d’autres personnes interviennent également dans les maisons de ses victimes.
Elle a même prétendu que ses deux employeurs respectifs, qui gèrent les structures d’aide à domicile, étaient impliqués dans un complot contre elle.
Cependant, lorsqu’elle a été interrogée sur les dépôts d’argent sur son compte bancaire, Christelle C. a admis qu’elle avait des activités de prostitution en dehors de ses heures de travail, avant de se rétracter rapidement. Elle a affirmé que certaines de ses victimes lui avaient donné de l’argent volontairement, bien que les victimes aient nié ces allégations.
Reconnue coupable, le tribunal prononce une lourde condamnation contre cette aide à domicile !
Finalement, Christelle C. a avoué avoir volé trois de ses huit victimes déclarées, mais elle a maintenu sa position sur les cinq autres, affirmant qu’elles lui avaient donné l’argent de leur propre gré. Elle a également été accusée d’avoir intimidé les victimes par téléphone pour les dissuader de porter plainte.
La procureure de la République, Caroline Tharot, a révélé que certaines victimes avaient été soumises à des tentatives d’intimidation par téléphone. La situation de Christelle C. se resserrant, elle cherchait désespérément à faire pression sur ses victimes pour éviter des poursuites.
Cependant, les arguments de la prévenue n’ont pas convaincu le tribunal. Elle a été condamnée à six mois de prison avec sursis de deux ans pour les crimes qu’elle a commis.