Un pharmacien renvoyé devant le tribunal correctionnel pour une escroquerie à 1,5 million d’euros. Plus d’infos dans nos prochaines lignes.
Un pharmacien renvoyé devant le tribunal correctionnel pour une escroquerie à 1,5 million d’euros au préjudice de la Caisse primaire d’assurance maladie. C’est dans quelque mois qu’il comparaîtra devant la juridiction répressive. Explications.
Ce pharmacien renvoyé devant le tribunal correctionnel pour des faits d’escroquerie s’élevant à 1,5 million d’euros.
Cette audience fera en effet suite à de très longues investigations de la brigade financière de la police judiciaire de Montpellier.
Pour rappel, les enquêteurs avaient en avril 2019, procédé à une perquisition dans le monde des officines. Ça avait fait grand bruit à Nîmes.
Après investigations, les faits reprochés par la justice ne retombaient finalement que sur le patron de cette pharmacie ayant pignon sur rue dans la capitale gardoise.
Les autres individus interpellés au tout début de l’affaire n’ont ainsi pas été poursuivis.
C’est la caisse primaire d’assurance maladie qui avait fait constat de possibles dérives et avait porté plainte auprès du parquet de Nîmes devant des anomalies comptables évidentes.
Il était surtout reproché au professionnel de la santé, qui continue d’ailleurs d’exercer dans la même pharmacie, d’avoir rajouté des prescriptions sur les ordonnances des médecins. Il a parallèlement profité de façon détournée à des paiements au tiers payant.
Selon la CPAM, le montant du préjudice est évalué à 1,5 million d’euros. C’est d’ailleurs la somme qui a été retenue par la justice.
Une autre arnaque de la CPAM, avec un préjudice à hauteur de 30 000€
Ce n’est pas la première fois que la CPAM a affaire à des arnaques. Quelques mois plus tôt, la CPAM de Nîmes avait lancé l’alerte sur un Nîmois qui a arnaqué l’organisme à hauteur de 30 000 euros.
Ce quadragénaire avait été mis en garde à vue ce jeudi 8 septembre 2022 pour des faits d’escroquerie au commissariat de Nîmes.
La police le soupçonne assurément d’être un intermédiaire dans un réseau de revente de médicaments prescrits dans le cadre de traitements anti-cancer.
Il se serait fait remettre ces médicaments dans des officines nîmoises, à partir des ordonnances volées dans le Nord de la France puis falsifiées.
Il aurait ensuite revendu ces boîtes de comprimés en ligne (5 000 euros la boîte pour 30 jours de traitement).