Le PV d’infraction est généralement adressé à l’usager dans les 15 jours qui suivent. Mais il n’est pas impossible que vous échappez parfois aux amendes après un flash ? La raison ? Tout simplement parce qu’un flash n’entraîne pas toujours une contravention. On vous explique tout dans les prochaines lignes de cet article.
25 % des constats effectués par les radars automatiques ne donnent pas lieu à un PV d’infraction.
Saviez-vous qu’un quart des flashs des radars automatiques ne se traduisent pas nécessairement par un procès-verbal d’infraction ?
Comme on peut lire dans les colonnes du journal Le Figaro, « pas moins de 12 millions de PV d’excès de vitesse » sont traités chaque année par le contrôle de sanction automatisé de Rennes.
“Le délai pour recevoir l’avis de contravention varie selon le type de radar (radar fixe, mobile, feu rouge…)”, comme indiqué sur Service-Public.fr.
Malgré les avancées technologiques, plusieurs procès-verbaux restent non édités et sont abandonnés.
Vous avez été flashé mais vous n’avez rien reçu : est-ce normal ?
La réponse est oui. Les causes sont nombreuses. Il faut savoir que certains PV sont mis de côté en raison de la lecture impossible de la plaque d’immatriculation (qu’elle soit endommagée, masquée ou incomplète).
Le vandalisme envers les radars peut également y contribuer, dans le cadre d’une éventuelle destruction du radar, ou dans le cas, où ces radars sont recouverts de peinture, ou masqués.
D’autres obstructions du dispositif peuvent expliquer la neutralisation du PV. C’est le cas par exemple, d’une végétation haute empêchant en tout ou partie l’identification de la voiture concernée.
Certains véhicules se soustraient habilement à la verbalisation, notamment les deux-roues motorisés pour ce qui concerne les flashs à l’avant, ainsi que certains véhicules immatriculés à l’étranger qui échappent aux poursuites judiciaires, souligne Le Figaro.
En plus de cela, il faut savoir que l’État est tenu de vous notifier l’infraction dans le délai d’un an.