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Un enfant autiste de 10 ans banni du réfectoire, sa maman témoigne

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Olivier est un enfant autiste de 10 ans en classe de CM1 dans le 9e arrondissement de Lyon. En effet, il n’a pas pu se rendre à la cantine depuis plus d’une semaine. Pour raison, pendant l’absence de son référent scolaire, il a fait une crise. Suite à cela, on l’a banni de la cafétéria de l’école pour une durée indéterminée.

Un enfant autiste de 10 ans obligé de déjeuner dehors !

Au micro de BFM Lyon, Cécile Duvernay, la mère d’Olivier, a fait une déclaration. « On exclut mon enfant, qui est porteur de handicap. On ne respecte pas la loi de 2005 et l’inclusion d’enfants porteurs de handicap ». Elle n’est pas tranquille en sachant que son fils soit seul dans le froid à l’heure du déjeuner. Alors, la maman voyage deux heures tous les jours pour manger avec son fils dans la cour de l’école avant de retourner au travail.

Quant à Olivier, il aimerait : « manger à l’intérieur avec mes copains parce qu’on peut discuter, après, on peut jouer ». En fait, il essaie d’« oublier exprès » la crise survenue la semaine dernière pour que cela « ne le remette pas dans des émotions pas possibles ».

« Nous avons besoin d’un engagement massif de l’État »

Ce poignant témoignage a suscité les émotions des internautes. De plus, cela a provoqué la réaction de la mairie de Lyon. « La situation que vit Olivier me préoccupe, enfant autiste de 10 ans à Lyon. Nous sommes mobilisés pour lui apporter le meilleur accompagnement possible, pour son bien-être. Mais cette situation n’est pas isolée », a indiqué Grégory Doucet dans une vidéo mise en ligne sur son compte Twitter.

Ensuite, il a partagé son avis : « Nous avons besoin d’un engagement massif de l’État pour accueillir dignement tous les enfants de la République. Le droit à l’éducation est un droit fondamental ».

Une solution ni « durable » ni « satisfaisante » !

Grégory Doucet poursuit en disant : « L’intérêt qu’Olivier puisse fréquenter l’école publique, c’est de pouvoir être intégré, de pouvoir être inclus même si ce sont des formules qui sont à aménager. C’est indispensable ».

Depuis jeudi, « une salle de l’école a été mise à leur disposition pour ne plus que Cécile et Olivier déjeunent dans le froid ». Une solution qui « n’est pas durable et pas satisfaisante » d’après le maire qui dénonce une « pénurie des métiers du soin » et « en particulier d’AESH ».