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Trop-perçu à rembourser, médicaments non pris en charge : un retraité déclaré mort à tort vit un véritable cauchemar

Trop-perçu à rembourser, médicaments non pris en charge : un retraité déclaré mort à tort vit un véritable cauchemar
Trop-perçu à rembourser, médicaments non pris en charge : un retraité déclaré mort à tort vit un véritable cauchemar !-© Adobestock

Daniel Galland, 79 ans, est tombé de haut en apprenant son soi-disant décès. Cet originaire d’Ozouer-le-Voulgis (Seine-et-Marne) s’est mis en quête de prouver qu’il était toujours en vie.

Il est sonné ! Ce retraité déclaré mort à tort vit un véritable cauchemar… Une découverte qui n’a été que le début de pas mal de problèmes.

Trop-perçu à rembourser, médicaments non pris en charge : un retraité déclaré mort à tort vit un véritable cauchemar !

« Alors que j’allais voir un médecin, ce dernier a voulu passer ma carte vitale. Mais il y a eu un problème, ça n’a pas fonctionné », commence-t-il par raconter.

Le lendemain même, il reçoit un coup de fil de son médecin lui annonçant la mauvaise nouvelle.

« C’est là qu’il m’a dit que j’étais déclaré mort«, poursuit Daniel Galland. Il serait mort le 17 septembre 2022 à en croire la myriade de courriers qu’il a reçus de différents organismes (Sécu sociale, caisse des retraites…).

Les problèmes ont débuté… « Ça a commencé par les visites chez mon médecin qui n’ont plus été remboursées. Même chose pour mes médicaments qui sont habituellement pris en charge par la Sécu«, énumère celui qui se fait suivre pour son diabète.

Pis encore, Daniel Galland a reçu des lettres lui informant qu’il devait rendre le trop perçu de ses pensions de retraite.

« Il a été demandé à mes héritiers de rembourser près de cinq mois de pensions de retraite qui ont été versées entre septembre et janvier », révèle le septuagénaire.

« C’est insupportable, surtout pour quelqu’un comme moi qui a commencé à travailler à l’âge de 13 ans », regrette-t-il cette fâcheuse situation.

Il se bat aujourd’hui pour prouver aux yeux de ces différentes administrations françaises qu’il est bel et bien en vie.

« J’ai contacté la mairie d’Ozouer-le-Voulgis, la commune où j’habite, puis celle où je suis né, à Drosnay, dans la Marne. Ni l’une ni l’autre n’avait reçu d’acte de décès à mon nom. Elles m’ont donc édité des certificats attestant que je suis toujours vivant ».

« On se retrouve sans argent et pour le coup, sans médicament. C’est scandaleux d’autant plus que je n’y suis pour rien ».

« On envoie des papiers à tout le monde et on n’a aucune nouvelle en retour ! Pendant ce temps-là, indique-t-il, on se retrouve sans argent et pour le coup, sans médicament. C’est scandaleux d’autant plus que je n’y suis pour rien ».

« Il peut y avoir plusieurs origines à un problème de ce type, explique Frédéric Rouiller. Ces cas surviennent généralement quand il s’agit de la mort d’un homonyme ou encore dune personne qui avait un numéro de sécurité sociale assez proche« , renchérit-il.

« À partir du moment où la personne est déclarée décédée, les partenaires communiquent entre eux l’information et chacun clôt les dossiers tour à tour. Si nous recevons l’information qu’une personne est décédée, nous ne pouvons pas savoir qu’elle n’est pas morte en réalité ».