Tremblement dans le secteur bancaire : les banques perdent la cote en bourse !

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Cette nouvelle va sûrement susciter l’inquiétude des clients des banques françaises et européennes. En effet, il y a un tremblement dans le secteur bancaire actuellement. En fait, les banques perdent la cote en bourse.

BNP Paribas, Crédit agricole, Société générale : les banques perdent la cote en bourse

Dernièrement, on a constaté un tremblement dans le secteur bancaire. En effet, les banques perdent la cote en bourse depuis fin novembre. Cela suscite l’inquiétude des utilisateurs. On fait surtout allusion aux institutions françaises et européennes. Notamment BNP Paribas, Crédit agricole ou encore Société Générale. Il faut savoir que la rentabilité de ces établissements se base surtout sur l’évolution des taux d’intérêt à 10 ans. Seulement, cette variable a connu un énorme changement en France, en Europe et aux États-Unis depuis début décembre.

D’ailleurs, la directrice de la stratégie d’investissement Conviction Actions européennes d’Allianz Global Investors en a fait la déclaration. Catherine Garrigues a alors affirmé : “Les taux à long terme sont sous pression, car les investisseurs espèrent que le pic d’inflation est déjà derrière nous, du moins aux États-Unis… La Fed a indiqué que sa politique monétaire resterait sévère encore un certain temps, ce qui pèsera sur l’activité économique. En outre, les prix de l’énergie (pétrole, etc.) et des voitures d’occasion (entre autres) sont en berne… Pour l’heure, la croissance des profits du secteur est encore attendue à 16% pour 2023 (contre +2% pour le marché actions, tous secteurs confondus), selon les analystes financiers… Les banques européennes ne se paient en Bourse que 7 fois les profits attendus pour 2023 et 5,5 fois ceux espérés pour 2024. »

De son côté, Groupe Richelieu a déclaré : “Après des tensions sur les loyers aux États-Unis cette année, un soulagement sur ce front est attendu en 2023, sur fond de chute des prix de l’immobilier, quoique moyennant un certain décalage (“effet retard”)

Il ne faut pas s’alarmer : on attend des profits en forte hausse en 2023

Ainsi, les actions des banques françaises et européennes connaissent toutefois une certaine dépréciation. Cela vient du fait que les banques connaissent actuellement un mouvement de dévalorisation en bourse. Par exemple, BNP Paribas a une prévision de rendement des dividendes à 7% pour 2023. La firme ne se paie que 6,5 fois les profits envisagés l’an prochain et 0,6 fois de ses fonds propres. De son côté, Société Générale ne se paie que 7,4 fois les bénéfices espérés et 0,3 fois les fonds propres. La banque a une prévision de rendement des dividendes à plus de 7%. Ainsi, ces établissements auront intérêt à racheter des actions mis à part le rendement des dividendes.

On note que les banques ont blindé leurs fonds propres depuis 15 ans. Et cela “constituent un important amortisseur en cas de nouveau choc,” selon Catherine Garrigues. En outre, le coût du risque des banques n’a pas encore connu de changement alarmant à ce jour.

Toutefois, il faudra prévoir l’évolution de ce coût ainsi que celle de la croissance économique dans le futur. Il faudra également en faire de même pour les taux à long terme. À ce propos, Catherine Garrigues a déclaré : “Alors qu’en 2023, le marché d’actions ne devrait pas faire de miracles, sauf éventuel choc à l’envers sur les prix de l’énergie (c’est-à-dire en cas d’effondrement des prix du pétrole et du gaz, qui pèserait sur l’inflation et soutiendrait la croissance, NDLR), le secteur des banques pourrait, à l’instar de ceux du luxe et de la santé, tirer son épingle du jeu sur le front des profits, avec une croissance attendue supérieure à celle du marché d’actions dans son ensemble. »