Comme indiqué sur le site latribune.fr, « la course aux recrutements s’accélère pour électrifier le pays ».
« Nous sommes en croissance de l’activité et nous allons recruter plus fort que ce qu’on a fait les années précédentes », indique à l’AFP Nicolas Marchand, directeur des ressources humaines du distributeur d’électricité filiale du groupe EDF. Enedis et RTE vont recruter 2900 personnes dans la Transition énergétique en 2023.
Transition énergétique : Enedis et RTE vont recruter 2900 personnes en 2023
Le nombre total de salariés devrait ainsi augmenter d’un millier d’ici la fin 2023, « pas loin de 39.000 », rapporte nos confrères de BFMTV si l’on tient compte des départs naturels au sein du groupe.
Si la courbe de l’emploi chez Enedis était orientée à la baisse depuis l’année 2016, celle-ci a commencé à s’inverser en 2022.
Comme expliqué par Nicolas Marchand, « 1600 personnes en CDI et 1300 alternants, du bac professionnel à l’ingénieur en passant par le BTS (mention « métiers de l’énergie ») » vont être embauchés cette année.
« Quand vous installez des panneaux photovoltaïques, il faut les raccorder au réseau. C’est le travail d’Enedis, gérer les injections d’électricité, les électrons envoyés sur le réseau, pour ensuite pouvoir les redistribuer« , explique le responsable.
Le développement des énergies renouvelables, solaire ou éolienne, « se fait à 90% sur le réseau de distribution« , souligne-t-il.
La majeure partie du développement d’activité chez Enedis porte également sur « l’électrification des usages » à l’instar du raccordement des bornes de recharge pour les véhicules électriques par exemple.
En vue d’améliorer son image auprès de la jeunesse, Enedis a lancé une campagne sur les réseaux sociaux afin d’expliquer ses besoins dans les 12 bassins régionaux.
Dans cette perspective, Enedis envisage de travailler avec l’Education nationale dans le but de promouvoir ses métiers dès la classe de cinquième. RTE a lui aussi presque doublé son rythme de recrutement.
700 nouveaux collaborateurs de plus chez RTE
L’opérateur qui gère les lignes à haute tension, qui employait fin 2022, près de 9500 personnes, prévoit d’embaucher 700 nouveaux collaborateurs en 2023, contre 400 actuellement.