Thyroïde : 6 nutriments indispensables à son équilibre, quel aliment privilégier ?

Thyroïde : 6 nutriments indispensables à son équilibre quel aliment privilégier ?
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Thyroïde : 6 nutriments indispensables à son équilibre, quel aliment privilégier ? Découvrez-les dans nos prochaines lignes.

Il faut savoir que les personnes souffrant de troubles de la thyroïde présentent souvent des carences nutritionnelles. Voici 6 nutriments indispensables à l’équilibre de la thyroïde, quel aliment privilégier ?

Jusqu’à preuve du contraire, la meilleure façon de promouvoir la santé de la thyroïde est de suivre un régime alimentaire équilibré, comme indiqué par la British Thyroid Foundation. Découvrez 6 nutriments qui affectent la santé de la thyroïde.

Iode

Une carence en iode peut effectivement engendrer des troubles de la thyroïde. Les personnes sans problèmes thyroïdiennes devront ainsi avoir des niveaux d’iode appropriés au sein de leur organisme.

L’apport journalier recommandé d’iode est par ailleurs relativement faible, soit de l’ordre de 150 microgrammes (mcg) pour les personnes de plus de 19 ans. Les adolescents et femmes enceintes ont besoin d’une dose légèrement plus élevée, à savoir 220 mcg. Les femmes allaitantes ont besoin de 290 mcg.

Un excès d’iode sous forme de compléments peut entraîner une hypothyroïdie, ou une thyroïde insuffisamment active, et une hyperthyroïdie, ou une thyroïde trop active.

Chez les personnes souffrant d’hypothyroïdie et d’hyperthyroïdie, la prise de suppléments d’iode peut dans certains cas, s’avérer inutile ou être potentiellement dangereuse.

Les sources d’iode naturellement présentes dans l’alimentation comprennent les algues marines, la morue, le yaourt grec et les œufs.

Sélénium

Une carence en sélénium peut provoquer un dysfonctionnement de la thyroïde. Ce nutriment est essentiel pour sa fonction antioxydante et le métabolisme des hormones thyroïdiennes.

Les suppléments de sélénium peuvent profiter aux personnes atteintes de la maladie de Hashimoto. Un apport trop élevé en sélénium chez des personnes sans carence peut provoquer des affections comme l’hyperglycémie, l’athérosclérose ou le cancer.

On trouve du sélénium dans les fruits de mer, la viande, les œufs, les produits laitiers, le pain ou les céréales.

Zinc

Le corps a besoin de zinc pour le bon fonctionnement de la thyroïde. Il intervient dans la synthèse et le métabolisme des hormones thyroïdiennes.

Les bonnes sources alimentaires de zinc comprennent la viande rouge, les huîtres, la volaille, les fruits de mer (crabe et homard) ainsi que les céréales pour petit-déjeuner enrichies.

Fer

Une anémie secondaire à une carence en fer peut induire une hypothyroïdie.

Attention aux interactions médicamenteuses car le fer peut affecter la capacité de l’organisme à absorber la thyroxine ( traitement souvent donné aux personnes souffrant d’hypothyroïdie, de goitre ou de cancer de la thyroïde, NDLR).

Il est recommandé d’attendre quelques heures après la prise de thyroxine avant de prendre un supplément de fer.

On en retrouve dans les épinards, les lentilles, les haricots blancs/rouges, la viande maigre, les fruits de mer, la volaille et le pois.

Vitamine D

Certaines études ont prouvé des liens possibles entre de faibles niveaux de vitamine D et le cancer de la thyroïde ainsi que les maladies thyroïdiennes auto-immunes (thyroïdite de Hashimoto et la maladie de Graves).

Consommer des poissons gras, des huiles de foie de poisson, du lait, du jus d’orange ou des céréales permet de faire le plein de vitamine D.

Vitamine A

La vitamine A quant à elle, régule le métabolisme des hormones thyroïdiennes et inhibe également l’hormone thyréostimulante (TSH).

Une carence en vitamine A peut aggraver les troubles thyroïdiens liés à une carence en iode. Les rétinoïdes peuvent avoir un impact négatif sur le métabolisme de l’iode.

On retrouve la vitamine A dans du foie de bœuf, du saumon, les légumes à feuilles vertes ou encore les produits laitiers.