« L’homme en noir » a fait son grand retour sur France 3 le vendredi 2 juin dernier en présentant un documentaire à succès sur « L’âge d’or des spots publicitaires ». Ce domaine d’activité marque le début de sa longue carrière dans les années 1970. Cette émission a également été l’occasion pour Thierry Ardisson de dévoiler enfin son incroyable salaire.
Voici le secret d’une bonne publicité selon Thierry Ardisson !
Le vendredi 2 juin 2023, le temps d’une soirée, Thierry Ardisson, talentueux animateur dont la réputation n’est plus à faire, a ressuscité la publicité des années 70 de manière magistrale.
Diffusé sur France 3, le programme a été narré par l’animateur âgé de 74 ans lui-même, qui a analysé près de 400 spots publicitaires ayant traversé les époques. Ces images regorgent d’humour et de créativité, offrant ainsi un spectacle des plus divertissants.
« De ‘L’ami du petit déjeuner, l’ami Ricoré’ à ‘Quand je fais de la purée Mousline’, tous ces petits films agissent sur nous comme des madeleines », déclarait Thierry Ardisson, les sourires aux lèvres, avant de fredonner lui-même ces airs célèbres pour le plus grand plaisir de ses fans.
Pour rappel, Thierry Ardisson a débuté sa carrière de publicitaire dans les années 1970, une période où tout était encore à inventer. « Je suis arrivé à Paris à l’âge de 19 ans sans connaître personne et avec 50 francs en poche. J’ai été engagé en 30 minutes par l’agence BBDO. La pub a été ma grande école. Si j’ai pu réussir plus tard à la télévision, c’est grâce à elle. J’y ai appris le sens du concept et du titre » , raconte-t-il dans les colonnes de Télé-Loisirs.
Poussé à la créativité, les agences de publicité leur donnaient champs libre. « On faisait tout ce qu’on voulait, ou presque. Et ça pouvait coûter une fortune ! Quand, en 1988, Jacques Séguéla a fait décoller une Citroën d’un porte-avions, et qu’elle ressort de l’eau sur un sous-marin, c’était quand même pas mal ! Notre seul but était d’étonner les gens », se rémémore avec la plus grande joie Thierry Ardisson.
Thierry Ardisson : « Je gagnais 30 000 francs de l’époque par mois » !
Pour vendre plus facilement un laxatif « une piste de bobsleigh qui avait la forme d’un intestin, avec le bob qui descendait à toute allure » a vu le jour. Des scènes extrêmement appréciées par l’ensemble du grand public.
« Les gens avaient le sentiment que les publicitaires se donnaient du mal pour eux, donc ils aimaient ça. Et ils en parlaient à la machine à café », rappelle l’animateur. Bref, « une bonne pub, c’est celle dont on se rappelle la marque », a fait bien mention le présentateur du jour.
Et Thierry Ardisson parle en connaissance de cause. « Quand c’est trop, c’est Tropico », « Ovomaltine, c’est de la dynamique », «Vas-y Wasa », « Lapeyre, y en n’a pas deux ». Des slogans publicitaires qui ont marqué les époques glorieuses de l’animateur où il touchait une véritable fortune. « On était payé des fortunes. J’avais 25 ans et je gagnais 30 000 francs de l’époque par mois ».