On s’attend à ce que la taxe foncière pourrait connaître une augmentation considérable à compter de l’année prochaine. En effet, cela a pour cause d’assurer les services publics d’une part. Et d’autre part, cela va payer les grosses dépenses énergétiques des collectivités. Face à cela, les propriétaires des biens immobiliers seront donc amenés à payer une taxe beaucoup plus élevée.
Des grandes villes déjà touchées par la hausse de la taxe foncière
Actuellement, les collectivités se trouvent aussi en pleine difficulté face à de misérables situations. Notamment, cela fait référence à l’inflation de l’énergie et le coût des services publics. Et pour y remédier, les collectivités veulent faire augmenter la taxe foncière pour les faire sortir de cette mauvaise situation. En effet, la taxe foncière est pour elles la seule alternative pour équilibrer les recettes et les dépenses.
Cependant, cette taxe qui concerne les propriétaires a déjà connu une hausse auprès de quelques grandes villes. En effet, le cabinet FSL a fait des études et a pu observer qu’il y avait déjà eu une augmentation de :
- 1,4 % au 1er janvier 2022 dans les 190 villes de France comportant plus de 40 000 habitants
- 1,9 % dans les villes de France comportant plus de 100 000 habitants
- 14% à Marseille
- 11,6% à Tours
Une importante hausse mécanique
L’Union nationale des propriétaires immobiliers (Unpi) précise une augmentation de près de 4,7 % pour la taxe foncière, de 2021 à 2022. Cette étude, particulièrement faite dans 200 grandes villes de la France. Ainsi, le calcul de cette taxe a causé une hausse mécanique de 3,4 % cette année.
De ce fait, face à cela, Thomas Rougier, secrétaire général de l’Observatoire des finances locales, devance que :
« Les propriétaires doivent s’attendre à ce que leur assiette d’imposition augmente comme l’inflation de l’année d’avant, pas très loin donc de 7 %. »
Il est encore « Trop tôt » pour dégager une tendance pour 2023
Pierre Breteau, coprésident de la commission des finances de l’Association des maires de France (AMF), a déclaré qu’ « il est encore trop tôt pour dégager une tendance pour 2023. Compte tenu des incertitudes qui pèsent sur l’évolution des charges des communes, on assiste surtout à un report des votes du budget 2023. »
Il a aussi ajouté que « les maires peuvent aussi choisir d’économiser sur leurs dépenses de fonctionnement ou réduire leurs investissements. »
Pour rappel, le gouvernement a décidé de mettre un terme à la taxe d’habitation. Donc, face à toutes ces situations, le sénateur PS Rémi Féraud a insisté qu’ « une hausse importante de la taxe foncière en 2023 montrerait aux Français que la suppression de la taxe d’habitation est une illusion, parce que le gouvernement a enlevé aux collectivités une ressource de recettes très importante et que les dotations de l’État ne suivent pas l’inflation. »