Taxe d’habitation : gros coup dur pour des milliers de propriétaires

Taxe dhabitation : gros coup dur pour des milliers de propriétaires
Taxe d’habitation : gros coup dur pour des milliers de propriétaires !-© Adobestock

Les mauvaises nouvelles s’enchaînent pour les propriétaires des résidences secondaires concernant la taxe d’habitation. Les détails.

Taxe d’habitation : gros coup dur pour des milliers de propriétaires

Alors que la taxe d’habitation pour les résidences principales a été complètement supprimée, les propriétaires des résidences secondaires doivent faire face à une terrible nouvelle.

Comme indiqué dans les colonnes du Parisien, « votre taxe d’habitation pourrait prendre de l’embonpoint l’année prochaine« . En effet, « la liste des communes pouvant voter une surtaxe a été élargie depuis cet été ».

« Jusqu’à présent, rappelle le quotidien francilien, seules 1 434 villes, situées dans des agglomérations de plus de 50 000 âmes où le logement était particulièrement tendu, avaient le pouvoir de vote une hausse de la taxe d’habitation pouvant aller de 5 % à 60 %« .

Suite à l’adoption du projet de loi de finances pour 2023, cette mesure a été étendue aux agglomérations de moins de 50 000 habitants.

Ainsi, « plus de deux mille communes supplémentaires ont désormais la possibilité de voter une surtaxe de 5 % à 60 % sur la taxe d’habitation des résidences secondaires« , annonce Le Parisien.

Pourquoi cette surtaxe ?

La taxe sur les logements vacants et la surtaxe sur les résidences secondaires ont pour objectif de favoriser l’accès au logement des résidents permanents de ces communes souvent touristiques.

« Dans ces communes, les logements vacants seront désormais obligatoirement taxés pour inciter leur propriétaire à les remettre sur le marché », justifiait le ministre délégué au Logement Patrice Vergriete sur X.

Le but est de décourager les propriétaires de mettre leurs logements en location à court terme sur des plateformes comme Airbnb.

L’« Objectif, ajoute Le Parisien, est de pouvoir offrir des moyens financiers aux collectivités pour construire des logements. Sur les dernières années, peut-on y lire, environ 20 % des communes éligibles l’avaient voté ».

« Pour ces communes, la tension immobilière est notamment caractérisée par le niveau élevé des loyers ou des prix d’acquisition des logements anciens ainsi que par la proportion élevée de logements affectés à l’habitation autre (…) que principale », détaille le décret.