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Taxe autoroute : quel impact pour les usagers ?

Taxe autoroute : quel impact pour les usagers ?
Taxe autoroute : quel impact pour les usagers ?-© Shutterstock

Taxe autoroute : quel impact réel pour les usagers ? L’équipe rédactionnelle d’Il Est Encore Temps vous fait le point ici.

Taxe autoroute : quel impact pour les usagers ?

Le 21 août, Clément Beaune, ministre des transports, a dévoilé une nouvelle proposition de loi qui sera présentée en séance à l’Assemblée début septembre.

Cette proposition en question prévoit l’introduction de nouvelles taxes pour les entreprises concessionnaires responsables des autoroutes en France.

On a besoin d’investir massivement dans la transition écologique.”, affirme le ministre pour qui la solution est “de demander aux modes de transports les plus carbonés de financer l’investissement dans le train.”

Et cela, ajoute-t-il, doit absolument passer par une « nouvelle taxe » présentée dans le cadre du budget 2024, consacré à la “réduction de la dette et du déficit, à une politique d’emploi et de croissance et à la transition écologique.”

Toujours dans le même projet de budget pour 2024, le ministère des Transports a annoncé une taxe autoroute et aussi, une taxe sur les voyages en avion. Quelles conséquences pour le portefeuille des usagers ?

Les contrats ne permettent pas aux sociétés d’autoroute de dire un beau matin ‘j’augmente les péages comme ça car j’estime que je paie trop de taxes’ (…) s’il y a une taxe, ça n’a aucun impact sur les péages.”, assure Clément Beaune.

Et une « taxe comportementale« …

“Il faut que le billet d’avion soit parfois un peu plus cher pour refléter son coût environnemental”, ajoute Clément Beaune.

“Pas pour dégrader le pouvoir d’achat, mais pour financer l’investissement notamment dans le ferroviaire et permettre des billets de train moins chers.”, se justifie le membre de l’exécutif.

Une « taxe comportementale » a également été évoquée. Celle-ci cible principalement les vols internationaux de grande envergure, fréquemment empruntés pour des déplacements professionnels.

Les impositions diffèrent en fonction du pouvoir d’achat des passagers et de l’impact environnemental du vol en question.

Par conséquent, un voyage long-courrier en première classe serait soumis à une taxation distincte par rapport à un vol court réalisé une fois par an.