Surprise pour les millions de Français qui profitent d’une prime de participation ou d’intéressement. On fait le point pour vous !
Surprise pour les millions de Français qui profitent d’une prime de participation ou d’intéressement. Les 11 millions de salariés français concernés pourraient avoir des primes bien plus importantes que l’année dernière.
Prime de participation ou d’intéressement : « 2022 va faire plus que rattraper le retard » !
Ceux-là doivent voir leurs primes versées avant la fin du mois de mai, pour la plupart des entreprises, faute de quoi, ils pourraient percevoir des intérêts de retard.
Ces primes en question sont calculées selon les résultats de l’entreprise sur l’année passée. D’après Epsens, les montants versés cette année devraient être de 30% supérieurs à l’an dernier.
En 2021, la participation avait baissé de 14% et l’intéressement de 11%. « Certaines entreprises n’avaient même rien versé du tout, indique Franceinfo. 2022 va faire plus que rattraper le retard« .
« Les salariés de ces bonus, peut-on lire ont le choix entre toucher l’argent tout de suite et le placer sur un Plan d’épargne d’entreprise, (PEE), ou sur un Plan d’épargne retraite collectif (Perco) ».
Avec l’inflation qui sévit, davantage de salariés pourraient être tentés d’épargner.
Ce sont particulièrement les salariés de grandes entreprises qui touchent ces primes de participation ou d’intéressement en France.
Dispositifs d’intéressement : Bruno Le Maire incite les TPE et PME à faire « profiter leurs collaborateurs de ces systèmes »
« 90% des grandes sociétés font profiter leurs collaborateurs de ces systèmes« . Ce qui n’est pas le cas des TPE et des PME, plus difficiles à convaincre.
La participation et l’intéressement vont se retrouver au centre de la loi sur le pouvoir d’achat que le gouvernement est en train de mettre sur pied et qui doit être votée juste après les législatives.
Le ministre de l’Économie indique vouloir simplifier drastiquement les dispositifs d’intéressement et de participation afin que les PME et les entreprises de moins de 10 salariés puissent s’y mettre aussi.
Bruno Le Maire a tout récemment demandé aux organisations patronales de lui faire des propositions allant dans ce sens.
Les entreprises de moins de 50 salariés pourraient être obligées de « verser de la participation et la distribution de dividendes pourrait être conditionnée à l’existence d’un accord de partage des bénéfices avec les salariés ».