Suppression des pièces rouges de 1 et 2 centimes d’ici la fin 2022

Suppression des pièces rouges de 1 et 2 centimes dici la fin 2022
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Qu’en est-il de la suppression des pièces rouges de 1 et 2 centimes d’ici la fin 2022 ? Voici les dernières informations à ce sujet.

La Commission européenne est restée bien silencieuse durant le deuxième trimestre 2022 alors qu’elle devait se prononcer sur la suppression des pièces rouges de 1 et 2 centimes d’ici la fin 2022.

La France vers la suppression des pièces de 1 et 2 centimes cette fin 2022 ?

Selon MoneyVox, des propositions devront être faites ce décembre prochain, sur le sujet. En 2022, 300 millions de pièces de 1 et 2 centimes d’euros ont été frappées en France.

En mai 2022, 72% des citoyens européens avaient estimé que ces pièces de 1 et 2 centimes d’euro ne sont plus d’aucune utilité.

« La Commission européenne fera des propositions comme elle s’y est engagée », a fait savoir son service de presse auprès de MoneyVox.

« Le sujet de la suppression des pièces de 1 et 2 centimes est toujours ouvert. Il s’agirait de mettre en place des règles d’arrondis communes à l’ensemble de la zone euro », rajoute La Monnaie de Paris auprès de nos confrères.

A l’échelle française, 13 milliards de pièces de 1 et 2 centimes ont été mises en circulation dans l’Hexagone depuis le passage à l’euro en 2002 auxquelles s’ajoutent les 300 millions de pièces fabriquées courant 2022 par la Monnaie de Paris.

Cinq pays européens ont déjà franchi le pas. A savoir les Pays-Bas, l’Italie, la Finlande, la Belgique et l’Irlande. La France va-t-elle emboîter le pas ?

Mais, selon nos informations, la France ne souhaite pas prendre de décision unilatérale. On n’en saura plus d’ici décembre prochain.

Des experts rappelons-le, ont commencé à recommander de « mettre fin à la circulation des pièces de 1 et 2 centimes » dès 2018 en raison de leur coût de production supérieur à leur valeur faciale.

L’UFC-Que Choisir s’inquiète du danger d’une telle décision sur les finances du consommateur.

« Il est à craindre, au vu des expériences passées (passage à l’euro ; baisse de TVA dans la restauration) ou étrangères que les commerçants arrondissent les prix à l’unité supérieure… Sous couvert de faire économiser le contribuable, on fait trinquer les consommateurs… », réagit l’UFC-Que Choisir qui s’inquiète des dangers d’une telle décision sur les finances du consommateur.

L’inflation actuelle de la zone euro qui avoisine les 10% n’est pas sans lien avec ce retard pris par la Commission européenne.

A titre d’informations, le dernier support de la monnaie européenne à avoir disparu est un billet de 500 euros en 2019.