Olivier Dauvers annonce un mois de mars rouge dans quelques semaines. Michel Biero, le patron de Lidl, a récemment alerté sur une prochaine explosion des prix.
Face à cette situation, Olivia Grégoire, la ministre déléguée en charge de la consommation, indique vouloir demander à la grande distribution de vendre 20 articles du quotidien au prix le plus bas possible. Ce coup de pouce pourrait voir le jour d’ici mars prochain. Voici les produits vendus en supermarché qui vont être inclus dans le dispositif gouvernemental baptisé « panier anti-inflation ». Décryptage.
« Avoir un socle de produits de première nécessité dont les prix sont les plus bas possibles«
« L’idée, c’est d’avoir un socle de produits de première nécessité dont les prix sont les plus bas possibles« , précise le ministère du Commerce.
Il faut savoir que le panier anti-inflation n’est pas à confondre avec la Prime inflation parce qu’il n’a « rien à voir avec le chèque alimentaire« .
Cette nouvelle mesure demeure incertaine. Sans compter que du côté de Bercy, le soutien n’est pas encore à 100%.
« Aujourd’hui, les prix des marques distributeurs sont déjà très bas. Je ne suis pas sûr que le consommateur y gagnerait beaucoup.« , confie un proche du ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, auprès de nos confrères du Parisien.
Supermarché : voici les produits qui vont être inclus dans le « panier anti-inflation »
Si la liste des produits qui va constituer ce panier anti-inflation n’a pas encore été dévoilée, l’entourage d’Olivia Grégoire a déjà donné quelques pistes.
« Ca va de l’hygiène bébé à l’hygiène adulte, aux produits laitiers, aux produits frais, aux pâtes… », révèle la source. Mais, ajoute-t-il, « on est encore aux prémices des discussions ».
La mise en place de ce nouveau dispositif passera selon le gouvernement, « par des engagements volontaires des distributeurs que par des dispositions législatives ou réglementaires », comme on peut lire dans les colonnes du magazine Capital.
Si tout est O.K, le dispositif s’appliquera à « une vingtaine de références sur 20.000 à 30.000 références en magasin« . Selon toujours le ministère, cela ne devrait pas pénaliser excessivement les marges des distributeurs comme le penserait Bercy.
Cela devrait aider à amortir les effets de l’inflation. Comme indiqué par le patron de Lidl, on est parti pour des « hausses de 30 à 50% sur les étiquettes dans les rayons ».