Supermarché : l’inflation risquera d’atteindre son sommet le mois d’avril

Supermarché : linflation risquera datteindre son sommet le mois davril
Supermarché : l'inflation risquera d'atteindre son sommet le mois d'avril ! -© iStock/ Getty images

Les négociations qui opposent industriels et producteurs aux acteurs de la grande distribution sont actuellement en cours et s’avèrent houleuses. Une baisse de prix, ce n’est pas encore pour le moment, assure Michel-Édouard Leclerc. 

Bientôt une hausse de prix sans pareille au supermarché : l’inflation risquera d’atteindre son sommet dès le mois d’avril !

Une hausse de prix jusqu’à 30% voire plus…

« Ils nous réclament des hausses de prix allant de 12 à 30 %. Nos acheteurs sont effarés et franchement inquiets », fait savoir le président d’E.Leclerc auprès du JDD.

« Ils nous reproposent des hausses exorbitantes, indique-t-il avant de donner quelques exemples. Les plus gros fournisseurs de croquettes pour chiens et chats, Nestlé et Mars, réclament des augmentations de 17 à 39 %. Unilever demande 25 % sur la moutarde ».

Supermarché : l’inflation risquera d’atteindre son sommet le mois d’avril !

« L’inflation, assure le professionnel, va continuer au moins pendant les six premiers mois de l’année et devrait atteindre un sommet entre avril et juin ».

Comme confié par Michel-Édouard Leclerc, la hausse des prix alimentaires dans la distribution a atteint 12 % en 2022 au sein des hypermarchés.

Chez E.Leclerc, explique-t-il, nous continuons à prendre sur nos marges afin d’éviter la chute des ventes(…) En tant que distributeurs, nous savons trois à quatre mois à l’avance comment les prix vont évoluer à travers nos centrales d’achats », révélait-il.

Panier de 20 produits à prix bas : « Nous sommes face à une injonction contradictoire » !

Invité à donner son avis concernant le panier de 20 produits à prix bas proposé par Olivia Grégoire, Michel-Édouard Leclerc a d’abord expliqué « que tous les distributeurs sont outillés pour construire des paniers adaptés ».

D’ailleurs, continue-t-il, « on ne rejette pas l’idée d’une action collective, mais comme nous n’avons pas de lisibilité sur les négociations en cours et que la loi nous interdit de revendre à perte, c’est assez difficile, souligne-t-il, d’imaginer des prix stabilisés ».

Pour être réaliste, rajoute-t-il, « nous sommes face à une injonction contradictoire ».

Celui-ci de s’en étaler davantage. « On nous demande de baisser les prix pour les démunis, et en même temps on nous demande d’augmenter ces mêmes produits pour assurer la rémunération des agriculteurs. Aux pouvoirs publics d’arbitrer !, conclut-il.