Supermarché : le prix des œufs bat des records, une pénurie est-elle à prévoir prochainement ? Les détails.
Le prix des œufs monte en neige et ce en raison de l’épidémie de grippe aviaire qui frappe le pays. Parallèlement, la flambée du coût de l’alimentation des poules n’est pas sans conséquence. Les consommateurs vont-ils devoir payer leur boîte d’œufs plus chère ? Supermarché : le prix des œufs bat des records, une pénurie est-elle à prévoir ?
Une pénurie d’œufs est-elle à craindre ?
Après les pâtes, l’huile de tournesol, le café ou encore la viande, c’est au tour des œufs de voir leur prix s’envoler. En seulement 1 an, il a grimpé de 7 % pour les premiers prix. Et il faut croire que ça peut encore aller bien plus loin.
L’épidémie de grippe aviaire sévit en Europe depuis l’été dernier et la France n’en est malheureusement pas épargnée. En 2 mois, 3 millions de poules ont dû être abattues pour limiter la propagation de la maladie sur le territoire, comme indiqué ce mardi 12 avril par nos confrères de BFMTV.
Ce qui représente pas moins de 6 % de la production française. « 6 %, c’est énorme, cela représente 2, 5 millions d’œufs chaque jour qui ne sont pas pondus sur 42 millions », précise Loic Coulombel, président du syndicat national des industriels et professionnels de l’œuf auprès de la chaîne d’informations.
Les œufs pourraient coûter de 40 à 50 % plus chers d’ici 1 mois.
La France risque-t-elle une pénurie sur les œufs ? Pas pour l’instant, selon un expert. Pour ne rien arranger, d’un autre côté, « le prix de l’alimentation des poules, qui compte pour 60 % dans le coût de production d’un œuf, explose », peut-on lire dans les colonnes de Version Femina.
Le mélange de céréales servant à nourrir la volaille a augmenté de 150 € la tonne depuis début 2021, souligne un éleveur.
Si aucun risque de pénurie n’est à prévoir selon Loic Coulombel, l’addition risque d’être très salée. Premiers touchés ? Les professionnels évidemment, à l’instar des restaurateurs, des boulangers ou des glaciers. Les œufs pourraient coûter de 40 à 50 % plus chers d’ici 1 mois.
Les particuliers restent quant à eux, préservés de cette hausse. Nombreux sont ceux qui demandent une réouverture des « négos 2022 », la guerre en Ukraine ayant changé complètement la donne.
Pour parvenir à vivre décemment, indique l’éleveur interrogé par BFMTV, il faudrait augmenter de 0,40 € le prix d’une boîte de 12 œufs dans les rayons.