Supermarché : après l’huile et les œufs, cet autre produit du quotidien va grimper son prix de 30 %. On vous dit de quoi il s’agit !
Après une flambée du prix des œufs, c’est au tour d’un autre produit d’être touchée de plein fouet par la guerre en Ukraine ainsi que par l’augmentation du coût des matières premières. Supermarché : après l’huile et les œufs, cet autre produit du quotidien va grimper son prix de 30 %.
« Oui, la hausse va continuer » !
Presque tous les produits sont désormais touchés par l’inflation. En 1 an, les prix alimentaires ont grimpé de 2,8 % et ceux des produits frais de 7,2 %, selon les données de l’Insee.
Cette flambée n’est pas prêt de s’arrêter comme indiqué par Jean-Philippe André, président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania), qui représente 15 000 entreprises, auprès de Franceinfo.
« Il faut être extrêmement lucide et dire la vérité. Oui, la hausse va continuer (…) Personne n’a imaginé le contexte dans lequel on se trouve aujourd’hui. Il y a des tensions objectives sur les matières premières », analysait le PDG d’Haribo France.
Une pénurie d’huile de tournesol pourrait survenir d’ici les 3-4 mois à venir, indique l’expert. A cause de la guerre en Ukraine, 1er pays fournisseur en Europe, ce produit devient aujourd’hui très « rare ».
Les œufs suivent également le même chemin. « C’est la loi des séries, les planètes ne sont pas alignées », poursuit Jean-Philippe André. L’Ukraine se trouve encore, être le premier fournisseur d’œufs de l’UE.
La grippe aviaire qui décime des élevages entiers n’arrange pas la situation. En 2 mois, pas moins de 3 millions de poules ont dû être abattues en vue de limiter la propagation de la maladie sur le territoire.
La charcuterie pourrait augmenter « de 20 à 30 % ».
La plus forte hausse est à attendre du côté de la viande, et particulièrement de la charcuterie. 70 % du coût de production d’un porc provient effectivement de son alimentation.
Il faut savoir que « l’ensemble du cheptel de porcs et de poulets est nourri par des produits de nutrition animale qui viennent de l’Ukraine et de la Russie ». Ce qui n’est pas sans conséquence directe pour le consommateur. D’ici les mois prochains, la charcuterie pourrait augmenter « de 20 à 30 % ».