Supermarché : après l’huile de tournesol et la moutarde, cet autre ingrédient très apprécié des Français est menacé de pénurie

Supermarché : après l’huile de tournesol et la moutarde, cet autre ingrédient très apprécié des Français est menacé de pénurie
© iStock

Après l’huile de tournesol et la moutarde, en supermarché, cet autre ingrédient très apprécié des Français est menacé de pénurie.

En supermarché : cet autre ingrédient très apprécié des Français est menacé de pénurie. On vous fait le point dans les lignes qui suivent…

Outre les difficultés d’approvisionnement de l’huile de tournesol engendrées par la guerre en Ukraine, la moutarde de Dijon, très consommée en France, tend également, à poser problème.

Pénurie : pourquoi la moutarde de Dijon se fait rare ?

La moutarde de Dijon est rappelons-le produite avec 2 types de graines dont le Brassica juncea et le Brassica nigra. Le premier producteur de ces graines de moutarde est le Canada.

Le ministère canadien de l’Agriculture avait annoncé cette fin d’année que « cette saison, la production de graines de moutarde avait chuté de 28%, entraînant une explosion du coût de la matière première ».

Cette baisse des récoltes a été constatée non seulement au Canada mais également, en France à cause, notamment des gels de printemps en 2021.

La production a chuté de 50% en raison de ces aléas climatiques. Les surfaces plantées au Canada ont chuté de 50% par rapport à 2020.

On peut toutefois se réjouir que « la récolte 2022 des graines de moutarde ne sera pas affectée en France car le gel d’avril n’a pas d’impact sur la production ».

Cet ingrédient très apprécié des Français menacé de pénurie.

Selon le Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière (CNIEL), ce 4 mai 2022, un « manque de dynamisme de la production laitière » a été constaté en France, alors que le pays est en charge de la production de 98 % du lait qu’il consomme.

Le secteur tend en effet, à être délaissé par les éleveurs qui passent par une véritable crise. Cette situation n’est pas uniquement induite par le conflit en Ukraine mais aussi, par la sécheresse malvenue dans le pays.

Force est de constater que le déficit pluviométrique en France impacte directement les fourrages et par conséquent, l’alimentation des vaches.

« Le prix unitaire des charges dans les élevages laitiers a progressé de 13 % en l’espace d’un an », précise le CNIEL avant d’ajouter que :

« Parmi les postes en forte augmentation figurent l’énergie et les lubrifiants, les aliments achetés ainsi que les engrais et amendements dont le prix unitaire a doublé en l’espace d’un an ».

La hausse du prix du gaz, du gazole ainsi que des emballages impacte tout autant le secteur.

Découragés par les coûts de production et l’augmentation des prix de l’énergie, les éleveurs préfèrent se tourner vers des cultures beaucoup plus attrayantes ( colza,orge,blé). Ce qui fait craindre une pénurie de lait en France.