Stromae : une danseuse porte de lourdes accusations après avoir participé au tournage de son dernier clip

Stromae : une danseuse porte de lourdes accusations après avoir participé au tournage de son dernier clip
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Scandale autour de Stromae : une danseuse porte de lourdes accusations après avoir participé au tournage de son dernier clip. Les détails !

Il est de retour sur le devant de la scène musicale et fait scandale ! Stromae, une danseuse porte de lourdes accusations après avoir participé au tournage de son dernier clip, intitulé Fils de joie (extrait de son nouvel album, Multitude).

Une danseuse dénonce le salaire dérisoire touché dans le dernier clip de Stromae.

Contactée par RTBF, elle n’a pas hésité à dénoncer les conditions déplorantes de leur collaboration. Le clip en question a déjà récolté près de cinq millions de vus sur YouTube.

Tourné en janvier dernier au Cinquantenaire à Bruxelles, il fait aujourd’hui beaucoup de bruit, et certainement pas dans le sens que l’aurait voulu son interprète.

S’il s’est donné de très gros moyens pour offrir un clip spectaculaire à ses fans, les propos d’une des danseuses recrutées par la société Abyssal, chargée de la production du clip, viennent tout gâcher.

C’est d’abord via les réseaux sociaux que la jeune femme s’est manifestée, en s’adressant directement à Stromae.

« Toi qui défends des valeurs de justice sociale, pourquoi avoir choisi Abyssal production qui ne semble même pas se préoccuper de rémunérer décemment les travailleur.euses de la culture ? », donnait-elle le ton.

« 150€ pour 5 jours de travail (répétitions, essayage et tournage en extérieur) », dénonçait celle qui aurait quitté le tournage au bout de deux jours seulement.

« Ça veut dire qu’on reste sur des scènes le temps que les caméras passent(…) C’était extrêmement difficile » !

Contactée par la chaîne belge RTBF, la danseuse a révélé n’avoir appris le montant de son cachet une fois seulement après avoir déjà été « un peu engagée dans le projet ».

Elle s’est aussi plaint des conditions de tournage. « Ça implique une très grande disponibilité puisqu’on devait être là à partir de 6 heures du matin et globalement, la journée se terminait vers 17h. Et ça deux jours de suite », indiquait-elle.

« Le souci, rajoute-t-elle. C’est quand on se rend compte de ce que ça demande en termes de temps, de disponibilité, d’énergie, et là, en l’occurrence, de condition physique, puisque le tournage s’est déroulé au mois de janvier et qu’il faisait à peu près 1º mais ressenti -2°, sachant qu’on ne bougeait pas ».

« Ça veut dire qu’on reste sur des scènes le temps que les caméras passent, en tant que public on était statique. C’était extrêmement difficile », confiait la danseuse. La société Abyssal ne s’est pas prononcée.