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Squatteurs : cette technique très étonnante d’une entreprise spécialisée pour les déloger

Squatteurs : cette technique très étonnante dune entreprise spécialisée pour les déloger
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Squatteurs : cette technique très étonnante d’une entreprise spécialisée pour les déloger. Toutes les infos ici.

C’est le cauchemar de plusieurs propriétaires Français. Ils sont nombreux à se retrouver impuissant face à leur logement squatté du jour au lendemain. Découvrez cette technique très étonnante d’une entreprise spécialisée pour déloger les squatteurs.

Maison ou appartement squatté : cette technique surprenante d’une société pour déloger les squatteurs.

Du désarroi des propriétaires lésés, qui ont des difficultés à reprendre possession de leurs logements, la société immobilière Squat Solutions en a fait un business florissant.

On a identifié un besoin, on a vu que c’était très difficile de récupérer son bien lorsqu’il était squatté, et on s’est dit qu’on allait proposer une solution aux propriétaires pour moins attendre”, explique Théo Berthet, le responsable clientèle.

Installée dans des bureaux anonymisés en région parisienne, cette agence aux pratiques particulières rachète à bas prix maisons et appartements squattés.

« Les propriétaires qui nous sollicitent sont au bout du bout. Ils n’en peuvent plus, ils n’y arrivent plus, ils veulent se débarrasser du problème qui leur coûte de l’argent », dévoile le chef d’agence dans le reportage de « Sept à Huit » du 9 octobre dernier.

La décote pour une maison squattée rapporte nos confrères de tf1info grimpe entre 20 et 60% du prix du marché.

Avec sa bardée d’avocats et d’huissiers de justice, l’agence s’occupe des procédures d’expulsion. Elle remet ensuite les logements en bonne et due forme avant de les revendre au prix fort.

Dans le cas des maisons insalubres, dont la rénovation reviendrait trop chère, elles sont remises à la vente en l’état.

En 5 ans, le dirigeant Yann Collet et son associé Théo « sont passés de 40 dossiers par mois à plus de 120 ».

Parmi ses dossiers, rapporte tf1info, « celui de Julie et Vittor, un couple qui a acheté un pavillon en région parisienne. L’habitation était louée à une famille au moment de l’achat, mais les nouveaux propriétaires ont découvert que les locataires ne payaient plus de loyer depuis des années et n’étaient pas décidés à quitter les lieux ».

On essaie toujours de négocier avant d’entamer des procédures judiciaires, qui sont très longues et coûteuses”, expose le responsable clientèle. « Il faut en moyenne 27 mois de procédure pour libérer un logement squatté. »

L’entreprise préfère alors avoir recours à une méthode assez surprenante : « payer les squatteurs pour qu’ils partent sur le champ« .

« On a le choix entre payer l’avocat 3000 euros, dans le cas de trois squatteurs, et faire une procédure qui dure 2 ans, ou proposer ces 3000 euros aux squatteurs, et ils partent tout de suite. On économise la procédure, avec tous les dégâts qui peuvent être faits dans les maisons », fait valoir l’entrepreneur.

« Il n’y a aucune loi qui nous interdise de verser une indemnité à un squatteur pour qu’il parte« .

Un huissier se charge de remettre l’enveloppe aux squatteurs, « et produit un constat de remise de fonds »

Sans compter explique-t-il auprès du Parisien, qu’« il n’y a aucune loi qui nous interdise de verser une indemnité à un squatteur pour qu’il parte« .

Seul problème : « la législation ne permet pas les paiements en liquide de plus de 1000€ ». Au-delà, le virement devra se faire par chèque.

Lorsque le dialogue n’aboutit pas, l’entreprise entreprend des démarches juridiques. Il faut alors compter… “Entre 24 et 36 mois, pendant lesquels on va mobiliser 150 000 ou 200 000 euros”, explique Théo Berthet.