Son logement squatté après chaque hospitalisation, un vrai calvaire pour ce retraité de 67 ans. Retour sur son témoignage.
Son logement squatté après chaque hospitalisation, un vrai calvaire pour ce retraité
C’est depuis octobre 2021 que le cauchemar de Jean-Paul Planchais a commencé. Trois ans après avoir vécu dans la rue, ce retraité de 67 ans a enfin obtenu un logement social à Montpellier.
Si ce sexagénaire pensait enfin en avoir fini avec les problèmes, les mauvaises nouvelles se sont vite enchaînées.
Jean-Paul Planchais apprend qu’il est atteint d’une « pathologie grave et évolutive » l’obligeant à passer de longs séjours en milieu hospitalier. A sa sortie de l’hôpital en juin 2022, le retraité découvre que son logement a été cambriolé et squatté.
« La porte du hall d’entrée est ouverte aux quatre vents« , constate-t-il avant de s’apercevoir que quatre personnes occupent illégalement son appartement.
« Ils ont volé les papiers, les comptes rendus médicaux, les vêtements, et se sont installés avec leur bazar », raconte Jacqueline. L’assistante sociale travaillant dans une clinique accueillant le retraité en période de convalescence et une résidente ont agi pour contraindre les squatteurs à quitter les lieux.
« Trois mois plus tard, c’est rebelote après une nouvelle hospitalisation, mais cette fois-ci, ils m’ont tout pris, mes photos, mes meubles », déplore à son tour le pauvre Jean-Paul à qui son agence immobilière a proposé de changer de logement social s’il renouvelait sa demande.
Mais comme le rapporte Midi Libre, le sexagénaire « a plus que loupé le virage numérique » le contraignant d’emblée à abandonner les démarches nécessaires.
Face à cette situation, l’agence locative chargée du cas de Jean-Paul a fait installer une porte anti-squat renforcée. Malencontreusement, le retraité éprouve des difficultés à l’ouvrir seul, car elle est particulièrement imposante.
« Cela fait un an qu’on m’ignore ouvertement » !
Selon nos confrères, le dossier du retraité serait désormais « en bonne voie ». Une nouvelle proposition de logement devrait lui être présentée dans les prochains jours.
Toutefois, Jean-Paul a du mal à y croire : « Cela fait un an qu’on m’ignore ouvertement. J’aimerais juste retrouver un toit, et vivre les jours qui me sont comptés dans la sérénité avec mon minimum retraite ».