Son bébé en pleine difficulté respiratoire a été refusé aux urgences… Bouleversée, cette maman raconte son calvaire !
Son bébé de sept mois en difficulté respiratoire, refusé aux urgences, bouleversée, cette mère de famille des Sables-d’Olonne raconte son calvaire ! Les faits ont eu lieu le 11 juillet dernier.
Iman Couasnon, maman du petit Abel a partagé ce 16 juillet dernier, son cauchemar hospitalier sur les réseaux sociaux, avant d’être contactée par Ouest France ce mercredi.
« Mon bébé ne peut plus respirer, aidez-moi. » : son nourrisson en difficulté respiratoire, refusé aux urgences !
La mère de famille raconte avoir eu « la peur de sa vie ». Ce jour-là, son fils de 7 mois avait eu de la fièvre, et le soir venu, il commençait à éprouver « des difficultés à respirer« .
Iman et son compagnon l’emmènent aussitôt au centre hospitalier Côte de Lumière aux Sables-d’Olonne. Malencontreusement, ils n’en passeront pas les portes. La raison ?
Une voix leur expliquait qu' »Il est impossible de vous faire rentrer, nous n’avons pas assez de médecins, désolé. »
« Mon bébé ne peut plus respirer, aidez-moi. », s’écria la maman. Les parents tentent alors de joindre le Samu, mais n’y parviennent pas. Du côté des pompiers, aucune solution.
Le second appel au service de transport d’urgence est aussi vain que le premier.
« Je me suis effondrée »
Iman et son compagnon décident de quitter les lieux pour aller vers un autre hôpital, le Centre hospitalier départemental de Vendée, à La Roche-sur-Yon, à 30 minutes en voiture.
Durant le trajet, ils contactent l’établissement qui les connecte au Samu ainsi qu’à un médecin référent. Le diagnostic tombe. « Il nous explique que notre bébé doit faire une laryngite », raconte Iman.
Ils arrivent finalement à bon port, à minuit et demi. Le service pédiatrique local s’active autour de son bébé de sept mois.
« Tout le service est arrivé dans la chambre, ça défilait, on n’a rien compris. Quand la pédiatre m’a dit qu’elle allait prévenir le service réanimation à Nantes, je me suis effondrée », se souvient-elle.
« On a pu rentrer samedi. Normalement, il ne devrait pas avoir de séquelles, selon les médecins », précise la maman.
Par ailleurs, elle salue particulièrement le service pédiatrique qui a bien pris son enfant en charge. « Ils ont été génialissimes », soulignait-elle.
Contacté par le quotidien de l’Ouest, le Dr François Brau, co-chef du service des Urgences Samu Smur au centre hospitalier vendéen, a bien reconnu que le cas d’Abel était « bien une urgence ».