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Smic : son nouveau montant en Suisse fait halluciner !

Smic : son nouveau montant en Suisse fait halluciner !
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Smic : son nouveau montant en Suisse fait halluciner ! Découvrez plus de détails dans les prochaines lignes de notre article.

Indexé sur le coût de la vie, il va en effet connaître une forte hausse d’ici le 1er janvier 2023. Un niveau qui ne sera vraisemblablement jamais atteint en France. Smic : son nouveau montant en Suisse fait halluciner !

Le Smic dans le canton de Genève va augmenter le 1er janvier 2023.

L’inflation n’a pas non plus épargnée la Suisse. Elle a par ailleurs fait fortement augmenter les prix en 2022. Résultat : le salaire minimum va d’ici peu, subir une véritable hausse.

Dans le canton de Genève, depuis une votation populaire de septembre 2020, le salaire minimum est systématiquement indexé chaque année sur le coût de la vie.

Au 1er janvier 2023, le Smic va ainsi passer de 23,27 francs suisses à 24 francs. Ce qui fait que pour un temps de travail hebdomadaire de 42 heures, le salaire mensuel reviendra à 4368 francs suisse brut.

Converti en euro, ce montant est l’équivalent de 4400€ brut par mois. Eh oui, vous avez bien lu ! Le Smic mensuel en Suisse va être de 4400 euros brut.

Ce n’est pas étonnant sachant que cet Etat fédéral détient le Smic le plus élevé de la planète et ce, depuis bien longtemps.

Qu’est-ce qui explique ce chiffre si élevé ?

Un chiffre qui ne sera jamais atteint dans l’Hexagone.

En France, pour un temps de travail moins important, soit de 35 heures par semaine, le Smic est fixé à 1678,95€ brut soit 1329,05 € net, comme on peut lire sur le site service-public.fr. Le smic genevois est près de 3 fois plus élevé qu’en France.

Au-delà de cette énorme différence, rappelons que la Suisse est l’une des villes les plus chères du monde.

Avant l’inflation, l’OCDE chiffrait le coût de la vie du canton de Genève de 17 % plus élevé qu’en France, révèle le site travailler-en-suisse.ch.

Si ce « minima social » peut paraître très élevé selon les standards français, « la vie au quotidien est aussi plus onéreuse ».

« En comparaison du PIB et du coût de la vie, on se retrouverait plutôt dans la fourchette basse« , expliquait Alejo Patiño, le secrétaire syndical d’Unia Genève au site evenement.ch.