Qu’il s’agisse de trois ou de cinq secondes, que faire en présence d’un feu orange ? Disposez-vous du temps nécessaire pour vous arrêter ? Quels sont les risques encourus en cas de franchissement du feu ? En matière de sécurité routière, braver le feu orange, est-il toléré ou pas par le Code de la route ?
Que dit le Code de la route ?
Le « feu orange » est celui situé entre le feu rouge et le feu vert. « Tout conducteur doit marquer l’arrêt devant un feu de signalisation jaune fixe, sauf dans le cas où, lors de l’allumage dudit feu, le conducteur ne peut plus arrêter son véhicule dans des conditions de sécurité suffisantes », stipule l’article R412-31 du Code de la route.
Le feu jaune auquel fait allusion le Code de la route n’est nul autre que le « feu orange ».
Ce type d’infraction peut vous valoir une amende de 35 euros pouvant être minorée à 22 euros, sans retrait de point.
Seuls les forces de l’ordre peuvent déceler cette infraction. Les 700 radars de franchissement dans l’Hexagone ne flashent pas à l’orange.
« Conçus pour se déclencher uniquement lors du franchissement d’un feu pendant la phase de rouge, les radars aux feux tricolores ne flashent pas les conducteurs durant la phase de feu orange » , précise sécurité-routière.gouv.fr.
Sécurité routière : braver le feu orange, est-il toléré ou pas ?
Sa durée comprise entre trois et cinq secondes « est définie réglementairement pour pouvoir laisser aux usagers le temps nécessaire pour s’arrêter en toute sécurité et respecter la signalisation« .
Si vous pensez avoir été flashé par un radar de ce genre alors que vous passiez à l’orange, il est fort probable que le feu ait déjà viré au rouge au moment où vous l’avez franchi, explique un article de nos confrères du quotidien régional Ouest France.
Sachez toutefois que « contester une infraction au feu orange reste complexe » étant donné que votre version des faits s’oppose avec celle des autorités.
Il vous faudra être en mesure de démontrer que le franchissement du feu orange était nécéssaire pour des motifs de sécurité. Dans ce cas, il vous faut des témoins pour confirmer votre argumentation.