Scandale : des élèves contraints de se nourrir « que du pain » à la cantine par manque de stocks. On vous donne toutes les infos ici.
Alors que les tarifs des cantines sont à la hausse, des collégiens des Hauts-de-Seine (92) sont privés de déjeuner depuis la rentrée des classes. Un vrai scandale, des élèves contraints de se nourrir « que du pain » à la cantine par manque de stocks pour confectionner les repas des demi-pensionnaires.
« Il n’y avait que du pain » : Sept collèges privés de repas à la cantine à cause de stocks insuffisants !
Comme indiqué dans les colonnes de BFMTV, sept collèges du département sont concernés par ce manque de stocks.
Des dizaines d’élèves n’ont pas pu manger à la cantine car « Il n’y avait que du pain », se plaignait une ado interrogée par BFM Paris-Ile-de France. « Certaines personnes n’ont mangé que leur yaourt », rajoutait-elle.
» Au tout début, expliquait cette élève du collège, il y avait de la viande et du poisson, mais ceux qui étaient à la fin, ils avaient très faim et on n’a rien mangé ».
Les élèves victimes ont dû revenir en classe le ventre vide ou presque. Ce n’est finalement qu’en milieu d’après-midi, aux alentours de 15 heures, que des condiments supplémentaires leur sont arrivés.
« Une portion de raviolis a été distribuée à chaque élève n’ayant pas reçu son repas du midi ».
« Il y en a carrément qui ont retiré leurs enfants de la cantine » !
Les sept établissements concernés sont tous fournis par le groupe de restauration Sodexo. « Il y en a carrément qui ont retiré leurs enfants de la cantine temporairement », a fait savoir Laurent Zameczkowski.
Le vice-président de la fédération des parents d’élèves rappelle combien cette situation devra être réglée le plus rapidement possible puisqu’« ils ont besoin de ce service, c’est une mission de service public » .
« Nous rencontrons des difficultés dans certains collèges liés notamment au fait d’une inscription tardive des collégiens par les parents. Il est donc parfois difficile d’estimer au jour le jour le nombre exact d’enfants qui déjeunent », se justifiait Sodexo.
Le groupe de restauration avance également comme argument, « des problèmes de recrutement de personnel » liés à la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur.
« Si ça dysfonctionne, on se déplace immédiatement et tant que tout ne sera pas rentré dans l’ordre, il y aura des visites chaque jour« , assure Nathalie Leandri, vice-présidente du Département chargée de l’Éducation, à BFM Paris-Ile-de-France.