La flexibilité d’utilisation offerte par le Livret A est souvent méconnue de ses détenteurs !
Le Livret A est un produit d’épargne populaire en France, mais saviez-vous qu’il peut également être utilisé pour payer vos impôts et factures ? Cette option peu connue peut être pratique pour ceux qui cherchent à simplifier leurs paiements. On vous en dit plus dans nos prochaines lignes.
Saviez-vous que le Livret A peut être utilisé pour payer vos impôts et factures?
Les prélèvements de factures de téléphone et Internet sont désormais autorisés sur ce produit d’épargne plébiscité par 55 millions de détenteurs en France.
Mais saviez-vous que les prélèvements automatiques de l’impôt sur le revenu, des taxes foncières et d’habitation, des quittances d’eau, de gaz et d’électricité, ainsi que des loyers peuvent également être acceptés sur votre Livret A ?
Et ce n’est pas tout. Comme énuméré dans Capital, « les transferts de prestations sociales et de pensions des agents publics » peuvent également être mis en place régulièrement.
« Ce produit d’épargne s’est transformé en un deuxième compte courant » !
Selon l’avocat spécialisé en droit bancaire Laurent Denis, l’évolution de l’usage du Livret A n’est guère surprenante.
« Avec la fin du monopole de distribution et l’évolution des pratiques bancaires, ce produit d’épargne s’est transformé en un deuxième compte courant » rémunéré à 3% depuis le 1er février 2023.
Les banques ont le choix d’autoriser ou non les opérations liées au livret A. Les conditions générales de commercialisation définissent les opérations autorisées. Les pratiques varient d’une banque à l’autre.
« Société Générale, Caisse d’Epargne et BNP autorisent tous les prélèvements et virements, contrairement à HSBC et Bred », peut-on lire dans les colonnes du magazine Capital.
Certaines banques ne communiquent pas clairement sur leurs règles en matière de livret A. « Elles n’ont pas l’obligation de fournir une convention précise », souligne l’expert.
Selon Laurent Denis, avocat, « la culture du contrat est moins forte en matière d’épargne que pour les crédits, car les banques y gagnent moins d’argent ».