Cette très bonne nouvelle à venir concernant les salaires des Français, annonce la Banque de France. Explications.
« Les limites de la course aux augmentations salariales commencent à se ressentir »
« L’écart de perception sur les attentes en matière de rémunération et d’avantages paraît plus fort que jamais », indique le cabinet de recrutement spécialisé Robert Half après avoir vu les premiers résultats de l’étude menée auprès d’employeurs et de salariés français pour les besoins de recrutement et attentes salariales pour 2024.
Si « les candidats restent encore en position de force » dans la négociation de leur rémunération, « côté employeur les limites de la course aux augmentations salariales à l’embauche commencent à se ressentir », souligne le cabinet comme souligné dans les colonnes de Capital.
Salaires 2024 : cette très bonne nouvelle annoncée par la Banque de France !
Une bonne nouvelle arrive l’année prochaine pour les Français, comme indiqué par la Banque de France.
« Sur deux ans, on n’a pas rattrapé pour la population moyenne le niveau de l’inflation », indique auprès de l’AFP, Laurent Blanchard, directeur général de PageGroup France.
D’après Eric Heyer, directeur du département d’analyses et de prévisions à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), il existe actuellement un écart de deux points de pourcentage entre les salaires et les prix.
Toutefois, il est d’avis que les employeurs ont actuellement une marge de manœuvre pour augmenter les salaires sans que cela entraîne une augmentation des prix, évitant ainsi le déclenchement d’une « spirale inflationniste ».
« Nous attendons une augmentation moyenne des salaires autour de 4 % et une inflation qui serait ramenée autour de 2,5 %. C’est plutôt un bon signe qu’on a échappé à la spirale prix-salaires. », détaillait François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France lors de son passage sur BFMTV.
« En 2023, nos exportations ont été très dynamiques (avions, paquebots) et donc 0,9 % est nettement plus que ce qu’on attendait. », Soulignait-il.
« En 2024, nous pensons que le moteur sera plutôt intérieur avec la consommation des Français, car les salaires vont progresser un peu plus que l’inflation. Ce sont les mêmes chiffres [de croissance] mais pas le même moteur. », termine-t-il.