Salaire, retraite : qu’est-ce qui va changer après avril ? La rédaction d’Il est encore temps vous explique tout dans les lignes qui suivent.
Salaire, retraite : qu’est-ce qui va changer après avril ? Voici ce qu’il faut savoir avant d’aller voter. Beaucoup des candidats à la présidentielle ont effectivement multiplié les propositions en faveur du pouvoir d’achat des Français, lesquelles pourraient rapidement s’appliquer après la fin de l’élection.
Vers une hausse des salaires ?
L’essentiel des candidats à l’élection présidentielle prône pour une hausse des salaires et notamment de la rémunération des plus précaires. Ce sont les modes d’actions qui diffèrent.
La gauche pour sa part, envisage la revalorisation du Salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic), portée par l’intégralité des candidats. A savoir Arthaud à Roussel, en passant par Poutou, Mélenchon, Jadot ou Hidalgo.
Les plus généreux montent jusqu’à 2 000 euros nets, certains oscillent entre 1 400 et 1 500 euros nets mensuels. Des solutions qui pourraient cependant alourdir le coût du travail.
Renégociation des branches professionnelles
Plusieurs candidats selon Capital, envisagent de passer par la renégociation des salaires directement au niveau des branches. Comme c’est le cas d’Emmanuel Macron et aussi de Yannick Jadot qui compte même l’imposer à une centaine d’entre elles, où les minimas sont inférieurs au Smic.
Fabien Roussel veut interdire toute rémunération de branche inférieure au Smic par le biais de la loi.
Valérie Pécresse souhaite aussi “créer un observatoire national des salaires parce qu’il y a certaines branches dans lesquelles les augmentations sont beaucoup moins faciles à faire”, déclarait-elle devant le Medef.
“Il faut regarder comment on travaille sur ces augmentations de salaire pour qu’il n’y ait pas de branches oubliées dans cette politique de pouvoir d’achat”.
Peut-on s’attendre à une baisse des cotisations ?
Certains pensent à une baisse des cotisations afin de pouvoir augmenter les salaires de 10% comme c’est le cas pour Valérie Pécresse. Eric Zemmour envisagent pour sa part, des baisses de CSG en vue de gonfler les rémunérations des plus fragiles.
Revalorisations sectorielles
Emmanuel Macron a promis la revalorisation du point d’indice de la fonction publique. C’est également le cas de Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel.
Marine Le Pen quant à elle, s’improvise protectrice des agents travaillant dans les EHPAD. Anne Hidalgo veut, elle, améliorer le pouvoir d’achat des enseignants.
Quid des retraites ?
Aucun candidat ne se prononce en faveur de la baisse du pouvoir d’achat des retraités actuels. A gauche, on parle d’une revalorisation de toutes les pensions complètes jusqu’à 1 400 euros au moins.
Emmanuel Macron lui dit vouloir indexer dès l’été le montant des pensions de retraite sur l’inflation.