RSA sous condition : découvrez cette nouvelle expérimentation de l’Etat prévue pour cet automne prochain ! Le point ici.
Le versement de la RSA conditionné à 15 à 20 heures d’activité par semaine devra être expérimenté dans près de territoires, avant qu’elle ne soit généralisée en 2024, rapporte «les Echos». RSA sous condition : cette nouvelle expérimentation de l’Etat prévue pour cet automne prochain !
Réforme du RSA : cette expérimentation du gouvernement prévue cet automne prochain !
Comme promis par Emmanuel Macron lors de son interview du 14 juillet, la «réforme du RSA» devra être sur les rails, le plus rapidement possible.
Le président de la République avait en effet fait part de sa volonté de conditionner le versement de la prestation à 15 à 20 heures de formation ou d’activité par semaine.
«Si [ceux qui n’ont pas de travail, ndlr] veulent profiter de la solidarité nationale pour réfléchir à [leur] vie, j’ai du mal à l’entendre. Parce que cette solidarité nationale, c’est ceux qui bossent qui la paient.», soulignait le Chef de l’Etat.
Les 2 millions de bénéficiaires de l’allocation sont supposés être suivis par des acteurs de l’insertion (Pôle emploi, CCAS, CAF,…) afin de les aider à retrouver du travail.
Cet accompagnement peut-on lire dans les colonnes de La Libération, « s’inscrit dans une logique contractuelle, faite de droits et de devoirs compilés. Les allocataires signent un Contrat d’engagement réciproque (CER) et s’engagent à entreprendre de nombreuses démarches ».
Après une phase de «diagnostic orientation unifiée», les acteurs chargés de les aider vont pouvoir « suivre l’évolution de leur parcours de réinsertion via un logiciel commun ».
Les départements, en charge du RSA, auront ainsi une marge de manœuvre sur le nombre d’heures d’activité réclamées selon le profil des allocataires et des contextes locaux, ou encore sur l’échelle des sanctions s’il y a manquement aux obligations.
Ces expérimentations pourront également s’étendre à d’autres personnes privées d’emploi.
« Une allocation n’est pas censée être assujettie à un travail » !
Ces heures d’activités «ne seront pas du travail gratuit», défendait le ministre du Travail, Olivier Dussopt, cette fin juillet, auprès du Parisien.
«C’est l’équivalent du travail dissimulé, une allocation n’est pas censée être assujettie à un travail, admet quant à elle Nawel Benchlikha, copilote du collectif Jeunes à la CGT. Dire que les personnes au RSA ne font pas l’effort de travailler est révoltant, personne ne veut vivre avec 590 euros par mois.», déplorait-elle.