La mauvaise nouvelle vient de tomber, ces allocataires touchant le revenu de solidarité active (RSA) devront bientôt travailler ! Plus de détails dans nos prochaines lignes.
RSA : la mauvaise nouvelle vient de tomber, ces allocataires devront bientôt travailler
Le gouvernement souhaite une meilleure insertion professionnelle pour les bénéficiaires. Pour cela, il mise sur un accompagnement intensif pour favoriser la reprise d’un emploi.
« L’objectif du gouvernement est bien qu’un maximum d’allocataires puisse bénéficier des 15 à 20 heures d’activité par semaine », explique le Ministre du Travail Olivier Dussopt. Mais pour certains, ajoute-t-il, « la marche de 15 heures peu parfois sembler difficilement accessible du premier coup ».
Selon Public Sénat, une expérimentation est en cours dans 18 départements de métropole.
Les conseils départementaux de l’Eure, des Pyrénées-Atlantiques et du Nord se voient octroyer des fonds supplémentaires par l’État en échange d’un engagement fort en faveur d’un renforcement du suivi des allocataires en les orientant vers des « formations ciblées, des stages en entreprise ainsi que d’autres activités », propices à leur insertion professionnelle.
Un contrat d’engagement prévoit que les allocataires du RSA s’engagent à un total horaire de quinze à vingt heures par semaine. Son non-respect pourrait conduire à une suspension du versement de cette aide sociale aux personnes concernées.
Les associations y voient un « risque de régression sociale ».
« Augmenter les contraintes n’est pas la solution et renforce la stigmatisation des personnes », met en garde un collectif associatif, dont ATD Quart Monde ainsi que le Secours catholique.
Etant donné que seuls 40% des allocataires du revenu de solidarité active sont inscrits à Pôle emploi, le vote du Sénat a également porté sur l’inscription automatique des bénéficiaires du RSA sur la liste des demandeurs d’emploi, « ainsi que leur conjoint, et les jeunes suivis par les missions locales ».
La gauche a fait une tentative vaine pour supprimer l’article en question, qualifié par l’écologiste Raymonde Poncet Monge de « rupture avec les principes fondamentaux de notre protection sociale ».