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RSA et inscription automatique à Pôle emploi : Quels changements attendus ?

RSA et inscription automatique à Pôle emploi : Quels changements attendus ?
RSA et inscription automatique à Pôle emploi : Quels changements attendus ?-© Adobestock

RSA et inscription automatique à Pôle emploi : Quels sont les changements attendus ? Le point sur la question.

Un contrat d’engagement…

Le revenu de solidarité active garantit à ses allocataires un revenu minimum et soutient au passage, le retour à l’emploi. L’allocataire du RSA reçoit aussi un accompagnement social et professionnel destiné à faciliter son insertion durable dans l’emploi.

Dans le cadre du projet de loi pour le plein emploi, le gouvernement entend rendre l’inscription à Pôle emploi obligatoire pour tous les allocataires du RSA. Concrètement, ces derniers seront tenus de signer un contrat d’engagement spécifique, et tout manquement à ce contrat entraînera des sanctions.

Le RSA profite à deux millions de foyers. Selon la Drees pour l’année 2021, cette allocation bénéficiait à pas moins de 1,93 million de ménages.

Pour 2023, le montant forfaitaire du RSA s’élève à 607,75€ par mois pour une personne seule sans enfant. Ce montant varie selon la composition du foyer. Une personne seule avec un enfant à charge peut prétendre à 911,63€ contre 1 093,96€ pour une personne seule avec deux enfants à charge.

RSA et inscription automatique à Pôle emploi : Quels changements attendus ?

Un parent isolé avec un enfant peut toucher jusqu’à 1 040,56 euros. L’Etat prévoit en outre, de rendre obligatoire l’inscription à Pôle emploi en vue d’un meilleur suivi. « 17 % ne font l’objet d’aucun suivi, ni social, ni professionnel », explique le ministre du Travail Olivier Dussopt auprès des Échos.

Comme indiqué par le Président Emmanuel Macron, les bénéficiaires du RSA devront signer un contrat d’engagement dans le cadre des 15 à 20 heures d’accompagnement par semaine. « La réalité, c’est que le RSA est effectivement une trappe à précarité, à pauvreté, non pas par le montant de l’allocation, mais par le manque d’accompagnement », poursuit Olivier Dussopt.

En cas de manquement au contrat, une sanction peut-être appliquée. Parallèlement, toute personne éligible à cette prestation sociale et ne respectant pas les engagements stipulés dans le contrat se voit inéluctablement confrontée à des sanctions.