Profitant de son déplacement sur l’île de la Réunion, Élisabeth Borne confirme qu’« il y aura un dispositif de sanctions » pour certains bénéficiaires du RSA dans le cadre du projet de loi France Travail. Évidemment, seuls les allocataires qui ne suivent pas le parcours requis sont directement concernés par ces mesures.
La Réunion, seul département d’outre-mer impliqué !
Le troisième jour de sa visite dans l’île, la cheffe de l’exécutif s’est rendue à l’agence Pôle emploi de la commune de Saint-Leu-les Trois Bassins. C’est là qu’elle a officiellement signé la convention État-département pour l’expérimentation de France Travail, en compagnie du président du département, Cyrille Melchior.
« On doit continuer à viser les leviers pour permettre à chacun de revenir vers un emploi. C’est d’autant plus important dans un contexte où on sait qu’il y a beaucoup d’entreprises qui cherchent à recruter et qui disent qu’elles n’y arrivent pas », explique la Première Ministre durant un point presse.
Il faut savoir que La Réunion compte parmi l’un des 18 départements qui vont expérimenter le projet France Travail. Suite au retrait de la Seine-Saint-Denis, il s’agit du seul département d’outre-mer impliqué.
RSA : Élisabeth Borne confirme qu’« il y aura un dispositif de sanctions » pour le projet de loi France Travail
« Dans le même temps, un projet de loi sera présenté début juin en Conseil des ministres. On veut se donner toutes les capacités à faire travailler ensemble à la fois les missions locales, le conseil départemental, la région qui est responsable de la formation des demandeurs d’emplois. On mobilise toutes nos forces pour accompagner au mieux les bénéficiaires du RSA », souligne-t-elle.
« En effet, Poursuit Élisabeth Borne, je vous confirme que dans le projet de loi, il y aura bien la possibilité de suspendre, sur une durée courte peut-être pour démarrer, avance-t-elle avant d’assurer que dans tous les cas « il y aura un dispositif de sanctions dès lors qu’on aura accompli, de notre côté, notre part de responsabilité, c’est-à-dire qu’on aura mis la personne bénéficiaire du RSA en situation de suivre le parcours qu’on lui a proposé » et dès lors, ajoute-t-elle, qu« on aura réglé les autres problèmes préalables », évoquant spécifiquement la question de la garde des enfants.