Rolex, Chevrolet, Ferrari : plus de 200 biens saisis bientôt vendus aux enchères, les 4 et 5 octobre prochains à Lyon et Marseille.
Ce sont des biens exceptionnels issus de saisies et de confiscations judiciaires dans le cadre de procédures pénales, qui constitueront cette mise en vente ce début du mois d’octobre, comme annoncé par la Direction générale des Finances publiques.
Plus de 200 biens saisis et confisqués mis aux enchères
Cette vente aux enchères est organisée pour le compte de l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (AGRASC).
Durant ces deux ventes, des bijoux, des pièces d’or diamants, des montres (Rolex, Vacheron Constantin, etc.), de la maroquinerie, des tableaux ainsi que des voitures prestigieuses seront mis en vente.
On retrouve par exemple, une Chevrolet Corvette pour 14.000 €, deux Ferrari (dont une à 60.000 €), une Jaguar ou deux Porsche à plus de 29.000 €.
Drouot a mis en ligne un catalogue (un pour la vente à Marseille, l’autre pour Lyon), où l’on retrouve d’autres véhicules, plus anciens, des valises, malles, ceinture de luxe, du champagne, des lots de bouteilles de vin dont des Saint-Estèphe ou Château Margaux, un livre de prières, des statues de bronze, et bien d’autres lots.
Ces ventes aux enchères sont ouvertes à tout le monde. Vous pouvez y participer en ligne, depuis le site de Drouot, ou en se rendant sur place.
À Marseille, la vente se tiendra au Palais du Pharo. À Lyon, la vente aura lieu au Palais de la Bourse.
« Ces ventes doivent valoriser au mieux les biens saisis et confisqués en matière pénale »
Tous les lots vont être exposés à l’exception des voitures. Les ventes se tiendront entre 13 h 30 et 17 h. « Ces ventes doivent valoriser au mieux les biens saisis et confisqués en matière pénale« , selon la DGFiP.
Depuis la création de l’AGRASC, qui souhaite apporter une « réponse pénale plus efficace » et « combattre la délinquance en privant ses auteurs du produit de leur crime », son autre but vise à récupérer le fruit de ces biens au profit de l’État et, pouvoir ainsi indemniser les victimes.
Cela permet aussi d’aboutir à une « réduction des coûts », notamment de conservation (et de perte de valeur des biens), et indemniser la collectivité.
Ce sont près de 200 lots saisis ou confisqués, dont 1.000 bouteilles de grands crus, au mois d’avril dernier.