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Risque de rupture de carburant pour le week-end de Pâques ?

Risque de rupture de carburant pour le week-end de Pâques ?
Risque de rupture de carburant pour le week-end de Pâques ?-© AFP

À partir du 7 avril au soir, les élèves de la zone A seront en congés.

Une rupture de carburant en vue pour le week-end de Pâques ? Il Est Encore Temps vous donne plus de détails dans les lignes qui suivent…

Risque de rupture de carburant pour le week-end de Pâques ?

« C’est essentiellement un problème de sans-plomb sur la région parisienne mais également un problème de logistique qu’il faut en tout temps réadresser selon la disponibilité d’un produit », déclare Francis Pousse sur BFM TV.

« Sur le diesel, indique Olivier Gantois, on est actuellement à environ 10% de stations en difficulté. En revanche, sur le sans-plomb, par contre, on avait dans la soirée du lundi, aux alentours de 39% de stations en difficulté en Île-de-France« .

« La bonne nouvelle est que depuis, de l’essence SP a été remise dans le pipeline en Normandie. Elle parviendra dans les dépôts d’Île-de-France dans les prochains jours », se réjouit Olivier Gantois.

« A partir de là, elle sera très rapidement envoyée par camion-citerne vers les stations-services. », révèle-t-il.

Cette mauvaise nouvelle qui arrive…

« Il faut toutefois garder à l’esprit qu’il y a un laps de temps entre cette décision de réapprovisionnement de dépôts d’Ile-de-France en essence SP et le moment où toutes les stations seront réapprovisionnées« , explique le patron de l’UFIP-EM.

On peut donc s’attendre à « une nette amélioration de la situation » dans les semaines qui viennent dans les stations d’Ile-de-France ».

De même, la situation tend déjà à s’arranger dans la Loire-Atlantique ainsi que les Bouches-du-Rhône « où le taux de rupture partielle s’établit à 16 et 21% depuis ce mardi ».

« Sur le plan national, par contre, il est encore difficile de « parler de retour à la normale », estime le président de l’UFIP-EM puisque un « nombre assez important de raffineries sont toujours bloquées à cause des grèves. »

Devrait-on alors s’attendre au pire ? Une pénurie est-elle en vue ? « La situation dans les stations-services françaises devrait être meilleure », assure-t-il. Toutefois, cela ne veut pas dire « pour autant un retour à la normale dans l’immédiat ».

Mais, une mauvaise nouvelle risque de survenir sur les prix affichés. Il y a de fortes chances à ce qu’il y ait une « forte hausse des prix d’ici deux semaines ».