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Revenus complémentaires à la retraite : PER versus investissement immobilier locatif 

Revenus complémentaires à la retraite : PER versus investissement immobilier locatif 
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Revenus complémentaires à la retraite : PER versus investissement immobilier locatif. Décryptage avec l’équipe d’Il est encore temps.

La grande majorité des épargnants vise toute à bien préparer leur retraite. C’est même leur motivation première. Revenus complémentaires à la retraite : PER versus investissement immobilier locatif.

Force est de constater que lorsqu’on épargne ou investit dans quelque chose, on se prive ainsi d’une partie de son revenu actuel dans l’objectif de se constituer un capital ou un revenu complémentaire pour plus tard.

Quelles stratégies de revenus complémentaires devrait-on mettre en œuvre pour la retraite ? Faisons pour ce faire, une comparaison poussée des deux investissements les plus utilisés pour générer des revenus complémentaires à la retraite.

A savoir l’investissement dans l’immobilier locatif (déficit foncier) à crédit et l’investissement dans une PER (Plan Epargne Retraite).

1- Investir dans l’immobilier locatif (déficit foncier) à crédit ;

Le dispositif concerne tous ceux qui achètent à crédit un logement ancien (loué non meublé) nécessitant de très gros travaux, de manière à maximiser les charges déductibles.

Le gain d’impôts qui en retourne permet par conséquent, de doper le rendement d’au moins 1 point. La partie des travaux visant à améliorer la performance énergétique du bien ouvre parfois droit au versement de MaPrimeRénov’.

Plutôt que le régime microfoncier, opter pour le régime réel, que vous êtes libre de choisir lors de votre déclaration de revenus.

Il vous faudra alors remplir le formulaire fiscal 2044, et déterminer par vous-même votre revenu taxable en déduisant les charges payées (tous biens locatifs confondus).

Notez que tous les types de travaux sont admis – réparations, entretien, améliorations –, sauf les dépenses de construction et d’agrandissement, peut-on lire dans les colonnes de Capital.

« De quoi améliorer la rentabilité de 15 à 20%, voire plus si déficit foncier. Grâce au régime réel, un investisseur taxé à 30% qui effectue 15 000€ de réfections obtiendra 1,3 point de rendement en plus (4,40% contre 3,10% avec le microfoncier) ».

Le fisc ne validera définitivement la déduction d’un déficit foncier de votre revenu global qu’à condition de mettre le bien en location au moins 3 ans après l’application de cette déduction.

2- Épargner mensuellement dans un PER (Plan Épargne Retraite)

Le plan d’épargne retraite est un placement d’épargne à long terme qui vise à générer un complément de revenu à la retraite. Ce placement se divise en deux catégories :

  • Pour un usage personnel, c’est un PER individuel (PERin) qui est ouvert « volontairement » par l’épargnant, durant sa vie professionnelle, qu’il soit salarié ou travailleur indépendant.
  • Le PER entreprise quant à lui, est mis à disposition des salariés par leur employeur. A savoir le plan d’épargne retraite d’entreprise collectif (PERECO) et le plan d’épargne retraite obligatoire (PERO).

Le meilleur PER individuel est un contrat accessible à frais réduits, qui permet d’investir sur une gamme de supports suffisamment conséquente et variée pour son titulaire, précise MoneyVox.

Prévoir le rendement d’un plan d’épargne retraite avec exactitude n’est pas possible. Au moment de la retraite, l’épargne accumulée peut être récupérée de deux manières soit sous forme d’une rente et/ou sous forme d’une sortie en capital.