À compter du 1er novembre, de nombreux changements s’annoncent dans les portefeuilles français, comme une baisse prolongée du prix du carburant, une revalorisation d’une pension de retraite privée, un versement de chèque énergie fioul ou encore une tarification de 50% de l’allocation de soutien familial. Une augmentation bienvenue, mais pour certaines familles, ce n’est tout simplement pas suffisant.
Quelques extraits de cette revalorisation
Le 1er novembre 2022, de nouveaux ajustements auront lieu pour le porte-monnaie des Français. Notons que TotalEnergies et l’État proposent les baisses de prix du carburant. Cela, jusqu’au 15 novembre. Elles devaient initialement se terminer mardi.
D’autres allocations seront revalorisées comme la retraite complémentaire Agirc-Arrco portée à 5% et l’allocation de soutien familial (ASF) portée à 50%. 800 000 familles monoparentales sont inquiètes et donc leur ASF va passer de 122,93 euros à 184,39 euros par mois et par enfant.
« Ça ne va pas nous permettre de vivre plus confortablement »
Au chômage depuis 5 ans, Marie vit avec 1 184 euros par mois, dont 122 euros d’allocations familiales. En effet, son budget est très serré, ne lui permettant pas d’avoir des dépenses supplémentaires. Mais juste de quoi payer les factures ainsi que l’éducation de la fille de 8 ans qu’elle élève seule. Elle affirme alors que : « Les vêtements, surtout les sous-vêtements, les enfants grandissent vite, il faut les renouveler tous les trois à six mois. Parfois, il y a des dépenses à faire pour les sorties scolaires »
Désormais, Marie pourra ajouter 60 euros à ses revenus mensuels. L’aide est négligeable, mais cela ne changera pas la situation. Elle dit que : « J’aurai une marge supplémentaire pour finir la fin de mois, mais ça ne va pas nous permettre de vivre plus confortablement. Ça va nous aider à la faire patienter moins longtemps quand elle aura besoin de changer une paire de baskets ».
La situation de Nassira
Nassira est une mère ayant trois enfants. Elle est tout aussi fatiguée. Pour elle, il faut aller plus loin. D’ailleurs, à ce sujet, elle explique que : « Il aurait fallu qu’il y ait la gratuité à bien des niveaux pour ne pas avoir des factures supplémentaires, les fournitures scolaires par exemple ».
Actuellement, elle vit avec 850 euros par mois. Sans compter la revalorisation, qui est de 250 euros en dessous du seuil de pauvreté.