Ce tournant surprenant concernant votre retraite complémentaire qui va fortement impacter vos finances. On vous fait le point dans les prochaines lignes de notre article.
Retraite complémentaire : ce tournant surprenant qui va impacter vos finances
Dans le cadre de la réforme des retraites, Élisabeth Borne pourrait réserver une agréable surprise aux salariés du secteur privé. Selon les nouvelles mesures, l’âge légal de départ à la retraite (actuellement fixé à 62 ans) demeure, mais des exceptions sont prévues pour les carrières longues.
Pour bénéficier d’une retraite à taux plein, il est nécessaire d’avoir dépassé l’âge légal et d’avoir cotisé un nombre suffisant de trimestres, en fonction de l’année de naissance. Dans le cas contraire, la pension peut être réduite, ne représentant pas 100 % du montant prévu.
Par ailleurs, la retraite complémentaire est soumise à un malus temporaire, avec une décote de 10 % appliquée par l’Agirc-Arrco.
Même si l’âge légal et le nombre de trimestres cotisés sont atteints, la retraite complémentaire sera réduite de 10 % pendant plusieurs années. Cette décote prend tout de même fin lors du 67e anniversaire du bénéficiaire.
Malus de 10 % : Qu’adviendra-t-il de cette pénalité dans votre retraite ?
Qu’en est-il du maintien du dispositif de bonus/malus Agirc-Arrco ? Pour éliminer ce malus, il est rappelé qu’il faut travailler une année supplémentaire.
Cependant, avec la réforme qui repousse l’âge légal de deux ans, la pérennité de ce mécanisme incitatif est remise en question, comme l’explique Didier Pensec de l’Agirc-Arrco dans une entrevue avec Capital.
L’expert du régime complémentaire souligne que la décision de maintenir ou de supprimer le malus dépend des partenaires sociaux, qui sont les gestionnaires du régime, et qu’aucune décision définitive n’a été prise jusqu’à présent.
Néanmoins, il semble y avoir un consensus émergent entre les syndicats et les organisations patronales pour supprimer le malus de 10 %.
La question de la poursuite de la bonification accordée après deux ans de travail au-delà du taux plein reste toutefois en suspens. Les premiers échanges à ce sujet ont eu lieu en ce début du mois de juin.