Le rejet du texte PS, à une voix près, a fait réagir en masse.
« Nous préférons aider les précaires et les étudiants boursiers », Justifiait sur Twitter, le député Renaissance Karl Olive, ce rejet de la part des Macronistes. Repas des étudiants à 1€ : une pérennisation de ce « dispositif d’équité et de justice sociale au profit de ceux qui en ont le plus besoin » !
Repas des étudiants à 1€ : vers une pérennisation ?
Les socialistes auraient souhaité généraliser ce tarif à tous les étudiants, sans distinction. Malheureusement, l’Assemblée nationale a rejeté ce texte porté par l’élue Fatiha Keloua Hachi dans le cadre de la « niche » socialiste, ce 9 février dernier.
« La majorité s’est applaudie lorsqu’elle a fait tomber cette proposition de loi juste, pour que tous les étudiants puissent manger à leur faim. Je crois qu’ils ne sortent pas grandis de cet épisode », Réagissait dans une vidéo publiée le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Boris Vallaud.
La proposition de loi portée par les socialistes a échoué d’une seule voix.
« À une voix, l’Assemblée nationale rejette le repas à un euro pour tous les étudiants. Pour que la jeunesse continue à être maltraitée et à avoir faim, réagit pour sa part, la présidente du groupe LFI.
Vous pouvez dire merci aux macronistes ! », poursuit-elle avant que le député écolo Julien Bayou ne surenchérit : la « LREM et la droite main dans la main pour poursuivre le bizutage social de la jeunesse ».
« La macronie, parti des riches et du mépris, rejette le repas à 1 euro pour tous les étudiants (90 millions) mais au… », dénonce Jean-Luc Mélenchon.
Lors d’une étude menée par l’association Co’p1-Solidarités Étudiantes au mois d’avril 2021, on apprenait qu’un étudiant sur deux ne mangeait pas à sa faim.
De même, souligne les défenseurs du repas à 1 euro pour tous les étudiants, l’inflation attendue pour mars prochain n’affectera pas uniquement les plus précaires et les boursiers mais tout le monde.
Des parlementaires ont été « harcelés » sur les réseaux sociaux. « Quelques députés ont vu leurs enfants (être) harcelés parce que leur parent avait fait un vote », rapporte Erwan Balanant (MoDem).