L’iconique stylo 4 couleurs ne trouve désormais plus sa place lors de cette rentrée scolaire. On vous explique pourquoi.
Rentrée scolaire : l’iconique stylo 4 couleurs banni dans les classes cette année, découvrez pourquoi
Le fameux stylo de la marque Bic, dont le design n’a pas changé depuis 1969, ne fait pas toujours l’unanimité au sein des établissements scolaires, particulièrement auprès des enseignants.
Certains d’entre eux n’hésitent pas à les exclure tout bonnement de leurs listes de fournitures scolaires.
Interviewée par nos confrères de BFMTV, Guislaine David, enseignante de formation et co-secrétaire générale du syndicat enseignant SNUipp-FSU en a expliqué la raison.
« Quand vous en avez un qui fait ‘clic-clic’ à la rigueur, ça va. Mais quand vous en avez dix... », poursuit-elle. On vous laisse imaginer la suite…
Ce bruit « devient vite pénible à la longue avec 33 élèves de sixième qui passent du bleu au vert, puis au rouge », réagit quant à elle, Sonia Marichal, professeure de mathématiques dans un collège de Saint-Germain-en-Lay (Yvelines).
D’autres font par contre preuve de plus de tolérance. C’est le cas de Yann Latour.
« Au début de l’année, indique ce professeur des écoles à Clermont-Ferrand, je leur précise qu’ils sont autorisés à en avoir, à condition qu’ils ne les fassent pas cliquer continuellement, sans quoi je les confisque« , fait-il allusion à ses élèves de CM1.
Du vol de stylos…
Pas moins de « 53 stylos 4-couleurs ont été découverts dans le casier d’un collégien » la fin de l’année dernière, se rappelle Sonia Marichal.
Ce vol, confirme Julie Bocquet, Conseillère principale d’éducation dans un collège de l’Essonne, « C’est un jeu entre eux, une mode. Mais ces crayons atterrissent tous dans mon bureau parce qu‘ils génèrent beaucoup de conflits entre les élèves, dans les salles de classe ou dans la cour de récréation. Ce qui force les professeurs à les confisquer ».
« Quand j’en trouvais une vingtaine dans une trousse, je les prenais systématiquement car je comprenais bien que ce n’étaient pas les parents qui les avaient acheté », confie cet enseignant dans le collège de Villers-Le-Bel (Val d’Oise).