Une chose est sûre, ce n’est pas tout le monde qui pourra bénéficier de la pension minimale.
A qui s’adresse la pension minimale à 1200 euros prévue par la réforme des retraites ? On vous aide à y voir plus clair sur la question.
Réforme des retraites : pour qui la pension minimale à 1200 euros ?
« Deux millions de retraités actuels, qui ont une retraite inférieure à 1 200 euros, verront leur retraite majorée à 1 200 euros bruts par mois », a fait savoir Olivier Véran, le 11 janvier dernier, lors de son passage sur franceinfo.
Mais il faut savoir que tout le monde ne touchera pas ces 1 200 euros. Pour pouvoir en bénéficier, « il faudra avoir effectué une carrière complète. Et être au Smic » pour prétendre à une pension d’au moins 85 % du Smic net, soit 1 200 euros à compter du 1er septembre 2023.
Cela équivaut à une augmentation de 100 euros du minimum contributif.
Il y a d’une part la pension de base, et d’autre part, la complémentaire, auxquelles il faudra ajouter le minimum contributif, le « Mico ». C’est notamment ce dernier qui va être revalorisé dans cette réforme voulue par le gouvernement.
Ce minimum retraite s’applique particulièrement « aux pensions des salariés du privé (régime général), des salariés agricoles (MSA), ainsi que des artisans, commerçants et industriels ».
« Le bénéfice du minimum contributif est conditionné à l’obtention du taux plein »
« Le minimum contributif permet aux retraités du régime général de l’Assurance vieillesse de la Sécurité sociale qui ont cotisé sur de faibles salaires de toucher un montant minimum de retraite de base ».
Si vous avez au moins 120 trimestres cotisés (soit l’équivalent de 30 ans), ce minimum contributif est majoré et peut atteindre 747,57€ bruts par mois.
Faites bien la différence entre trimestres cotisés (travaillés) et validés (validés en période d’inaptitude par exemple).
« Le bénéfice du minimum contributif est conditionné à l’obtention du taux plein : seuls les travailleurs ayant atteint la durée cible (soit 43 annuités validées), étant partis à la retraite à 67 ans (âge d’annulation de la décote), ou partis au titre de l’inaptitude ou de l’invalidité peuvent y prétendre », note l’Institut des politiques publiques.