Réforme des retraites : Qu’est-ce qui va changer depuis la victoire d’Emmanuel Macron ? On vous fait le point dans nos prochaines lignes.
Réforme des retraites : Qu’est-ce qui va changer depuis la victoire d’Emmanuel Macron ?
Afin de maintenir le même niveau de rémunération aux actuels retraités ( pour un minimum de 1100€/ mois), le Chef d’Etat prévoit de reporter progressivement l’âge de départ à 65 ans, à partir du mois de janvier 2023.
Cela s’effectuera comme prévu, par période de 4 mois par génération, jusqu’à atteindre 64 ans entre 2027 et 2028.
Réforme des retraites : A quoi s’attendre maintenant ?
Pour séduire l’électorat de gauche, une clause de “revoyure” a été proposée. La génération 1969 serait la première à profiter d’une retraite complète à taux plein.
Les carrières longues et la pénibilité au travail seraient également prises en compte. Elles concernent les manutentionnaires ou les routiers.
Les travailleurs pourraient amonceler des RTT et choisir de les dépenser pendant leur carrière ou de les conserver, pour les cumuler à la retraite.
Pour ce faire, Emmanuel Macron souhaite tout d’abord engager une grande discussion, notamment avec l’ensemble des partenaires sociaux :
« Le référendum est un instrument à la main du président de la République (…) je pense que sur un sujet comme ça, c’est d’abord la concertation, la discussion et le respect de toutes les parties prenantes« , indiquait-il vendredi 22 avril au micro de France Inter.
Que se passerait-il en cas de mésentente ? Un recours au 49-3 pourrait-il avoir lieu ? « J’ai toujours dit que cette réforme devait faire l’objet -le plus possible- de discussions et de dialogue avec l’espoir de parvenir à un compromis« , déclarait Bruno Le Maire ce lundi 25 avril auprès de franceinfo.
L’actuel ministre de l’Économie n’a toutefois pas exclu l’idée d’avoir recours au 49-3, pour faire passer cette réforme des retraites : « Je ne peux pas donner cette garantie, mais je ne le souhaite pas.« , faisait-il savoir.
« Le 12 et 19 juin, mettons-lui un 49.3 par les urnes aux législatives ».
Emmanuel Macron, qui a dit vouloir gouverner « autrement » au cours de son discours de victoire sur le Champ de Mars ce dimanche 24 avril, osera-t-il faire adopter cette réforme sans vote d’une loi par le biais de son Premier ministre ?
Pour empêcher une telle chose de se faire, Jean-Luc Mélenchon émet une solution : « L’#UnionPopulaire à Matignon », tweetait-il.
Le chef de file des communistes Fabien Roussel a pour sa part, tweeté : « Le 12 et 19 juin, mettons-lui un 49.3 par les urnes aux législatives ».