Dans le cadre de la réforme des retraites, la revalorisation de 100€ tant attendue des petites pensions sera en vigueur dès l’automne prochain. Plus de détails dans nos prochaines lignes.
Réforme des retraites : la revalorisation de 100€ tant attendue des petites pensions dès l’automne prochain
1,7 million d’anciens actifs vont pouvoir en bénéficier à partir du mois d‘octobre comme stipulé par le décret paru le 11 août dernier au Journal Officiel.
La mesure, inscrite dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023, vise principalement à favoriser les anciens travailleurs ayant accompli une carrière complète et qui reçoivent le minimum contributif (Mico), une allocation supplémentaire destinée aux retraités percevant une modeste pension de base.
Comme indiqué dans le communiqué du ministère du Travail, “le minimum de pension est désormais indexé sur le Smic, et non plus sur l’inflation”.
Pour le ministre du Travail Olivier Dussopt, il s’agit d’une « réforme des retraites (qui) bénéficie davantage aux plus modestes, mais également davantage aux femmes. »
Les décrets, poursuit-il, « concrétisent de nouveaux droits et mettent fin à certaines inégalités qui prévalaient jusqu’alors : pour les petites pensions, pour les aidants, pour les orphelins. »
Les retraités actuels du régime général, du régime agricole et du régime des cultes ainsi que les actifs qui partiront à la retraite au 1er septembre seront les bénéficiaires de cette revalorisation.
« Environ 200.000 nouveaux retraités en bénéficieront chaque année, soit environ un départ sur quatre”, dévoile le ministère du Travail.
Pourquoi les autres devront-ils attendre qu’en 2024 ?
700 000 personnes verront leur pension augmenter dès le mois de septembre 2023.
Pour le reste, soit le million de retraités restants, la revalorisation devrait avoir lieu plus tard c’est-à-dire au printemps 2024, « avec effet rétroactif au 1er septembre 2023”, pour ceux dont le parcours professionnel demeure compliqué à reconstituer.
Pour ne pas pénaliser les plus modestes, rapporte Capital, le décret prévoit de ne pas tenir compte de cette revalorisation exceptionnelle pour le calcul des aides au logement et la complémentaire santé solidaire.